Les Américains plus heureux au travail que les Canadiens

Par La rédaction | 28 juin 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture
Cute business woman with colleagues in discussion at the background

Les Canadiens sont moins heureux au travail que leurs voisins du Sud, révèle une étude internationale de Robert Half.

Le Canada se classe en effet au cinquième rang parmi les huit pays étudiés par la firme de recrutement relativement au bonheur des employés.

Ce sont les travailleurs américains qui trônent au sommet du classement, avec un indice de bonheur de 71,8, comparativement à 67,8 pour les employés canadiens. L’Allemagne et les Pays-Bas se classent tout juste derrière les États-Unis, alors que les pays présentant les niveaux les plus bas de bonheur au travail sont la France (63,8), la Belgique (65,2) et le Royaume-Uni (67,2).

Dans l’ensemble, les deux tiers des employés interrogés en Amérique du Nord, en Europe et en Australie sont généralement heureux au travail.

L’étude a aussi évalué les variations géographiques en matière de stress et d’intérêt au travail. Ce sont les Allemands qui manifestent le plus d’intérêt pour leur travail, alors que les professionnels néerlandais présentent le plus faible niveau de stress à l’emploi parmi les pays étudiés. Les travailleurs canadiens se classent pour leur part au sixième rang dans les deux palmarès. Seuls les employés français et allemands se disent plus stressés que ceux du Canada, alors que seuls les Britanniques et les Australiens se montrent moins intéressés par leur emploi que les travailleurs canadiens.

QU’EST-CE QUI INFLUENCE LE BONHEUR?

L’étude permet également de constater que les facteurs de bonheur varient selon les pays. Au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni, ceux qui comptent le plus sont : la fierté à l’égard de son organisation, le sentiment d’être apprécié et le sentiment d’être traité avec équité et respect.

En France, en Belgique, en Allemagne et en Australie, le sentiment d’être traité avec équité et respect est le premier facteur de bonheur. Aux Pays-Bas, le sentiment d’accomplissement demeure le plus important.

« Les gestionnaires peuvent améliorer les niveaux de bonheur dans leur entreprise en soulignant fréquemment l’apport des employés et en s’assurant que ceux-ci comprennent bien le rôle qu’ils jouent dans la réalisation des objectifs généraux de l’entreprise », affirme dans un communiqué Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel à Robert Half.

Pour réaliser cette étude, Robert Half a collaboré avec les spécialistes en bonheur et en bien-être Nic Marks et Saamah Abdallah de Happiness Works. L’équipe de M. Marks a évalué le niveau de bonheur de plus de 23 000 professionnels actifs en Europe, en Amérique du Nord et en Australie.

La rédaction vous recommande :

La rédaction