Les choses à faire – et à éviter! – pour connaître du succès

Par La rédaction | 15 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Comment expliquer le succès de certaines entreprises? Pourquoi d’autres se retrouvent-elles en situation précaire? Existe-t-il des méthodes pour favoriser le succès? Afin de répondre à ces questions et de soutenir les PME dans l’instauration des meilleures pratiques, la Banque de développement du Canada (BDC) vient de publier une étude portant sur les cinq choses à faire et à ne pas faire. Cochez oui, cochez non lors de votre prochaine rencontre avec vos clients.

Pour mieux comprendre les notions de succès et d’échec et pour documenter ce qui distingue les entreprises gagnantes des perdantes, BDC et Nielsen ont colligé les résultats d’un sondage mené auprès de 1139 PME canadiennes. Les réponses ont été analysées dans le but de découvrir les principes animant le 20 % des entreprises connaissant le plus de succès dans leurs marchés respectifs.

5 CHOSES À FAIRE

1 – Innover

Les entreprises les plus prospères sont aussi les plus innovatrices, et ce, à différents égards. Elles ont ainsi offert de nouveaux produits et services plus fréquemment que la concurrence, et adopté plus rapidement les nouvelles technologies disponibles. Plus que leurs concurrentes, elles ont reconnu l’apport déterminant à leur succès de l’instauration de pratiques novatrices, de l’optimisation des procédés internes à l’adaptation de leur modèle d’affaires aux réalités du marché.

2 – Recourir à l’aide externe

Selon l’étude, les entreprises à succès sont plus susceptibles d’avoir recours à des services-conseils externes, que ce soit sous la forme d’un conseil consultatif ou de consultants. Une autre étude BDC portant sur les conseils consultatifs démontrerait que ceux-ci s’avèrent fort bénéfiques pour les PME, notamment en matière de ventes et de productivité.

3 – Plan solide et progrès mesuré

Tout bon dirigeant d’entreprise devrait avoir un plan d’affaires portant sur les cinq prochaines années. Celui-ci devrait non seulement présenter une vision globale et anticiper le positionnement de l’entreprise dans son marché, mais surtout détailler les moyens d’atteindre ces objectifs. Dans le but de rendre la démarche plus concrète, il est recommandé d’utiliser un programme de mesure des performances reconnu.

4 – Recruter et fidéliser les employés : au-delà du salaire

Lorsque vient le temps de recruter pour combler les postes clés, plus de 60 % des entreprises à succès disent être en mesure d’attendre plusieurs mois ou plus pour dénicher les candidats idéals, soit davantage que les 40 % restantes. Les PME qui ont du succès ont dit offrir des salaires et avantages supérieurs, un environnement de travail stimulant et une culture d’entreprise plus positive que leurs compétiteurs.

5 – Établir des relations d’affaires fortes avec les fournisseurs clés

Bien qu’elles soient en faveur de relations commerciales étroites et suivies avec la plupart de leurs partenaires d’affaires, les entreprises connaissant le plus de succès ont dit privilégier celles impliquant les fournisseurs.

5 CHOSES À ÉVITER

Pour établir ce palmarès, la BDC a étudié minutieusement les profils de 118 compagnies bien établies qui ont connu des difficultés financières à la suite d’une erreur ou d’une négligence particulière.

1 – Mettre tous ses œufs dans le même panier

Près d’une organisation sur six s’est retrouvée en situation difficile à la suite de la perte de son client principal. La BDC recommande une meilleure diversification de la clientèle.

2 – Sous-estimer l’importance de la gestion financière

Le manque de rigueur en matière de gestion financière a plongé plus d’une PME dans la tourmente. Selon l’étude, une gestion efficiente repose sur deux facteurs : la connaissance et les bons outils. À cet effet, la BDC offre le téléchargement gratuit de son guide Master Your Cash Flow: A Guide For Entrepreneurs.

3 – Planifier en réaction à un évènement

Gérer une situation de crise est fort différent de planifier un protocole à suivre en cas d’évènement inattendu. Au nombre des situations ayant déstabilisé plusieurs PME au point de les placer en situation précaire, l’étude note la perte de talents clés, les incendies ou inondations et la hausse soudaine du prix des matières premières. Près d’une entreprise sur trois a connu ce genre de situation hors de leur contrôle.

4 – Ignorer ce qui se passe dans son marché

Plus que jamais, les PME doivent s’adapter et tenter de tirer parti des nombreux changements ayant cours dans le marché, soient-ils financiers, technologiques ou sociétaux. Négliger cet aspect important peut causer de sérieux dommages au fonctionnement, au positionnement et à la rentabilité d’une compagnie.

5 – Attendre trop longtemps avant de consulter

Dans le monde actuel, aucune PME n’est réellement à l’abri de difficultés financières. Dans ce type de situation, une réaction rapide permet souvent un retour à la normale. Le dirigeant de PME doit comprendre l’importance et la valeur d’une communication directe et transparente avec les actionnaires et les institutions financières. Le lien de confiance établi facilitera toujours le processus de restructuration nécessaire.

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