Les entreprises regardent 2017 avec (un peu) d’enthousiasme

Les employeurs canadiens démarreront l’année 2017 avec un optimisme économique considérable, mais leur dynamisme sera tout de même atténué par un marché du pétrole toujours déprimé et des craintes par rapport à l’augmentation du taux de roulement du personnel de gestion.

C’est le constat d’un récent rapport du cabinet de recrutement Hays. Celui-ci révèle notamment que près des deux tiers des employeurs du pays s’attendent à une croissance de leurs activités l’an prochain. Les entreprises demeureront cependant prudentes en 2017 : la majorité d’entre elles opteront pour une stratégie prudente axée sur la stabilité et la gestion des risques.

En ce qui concerne la rémunération, 55 % des employeurs interrogés ont indiqué que les augmentations salariales ne dépasseraient pas 3 %. Côté recrutement, les avis sont partagés : le tiers des répondants ont pour projet d’augmenter leurs effectifs, tandis que la moitié d’entre eux prévoient s’en tenir au personnel déjà en place.

LES CADRES QUITTENT LE NAVIRE

Le seul fait de conserver les talents existants est source d’anxiété chez les employeurs. En effet, 26 % des répondants ont noté un taux de roulement oscillant entre 6 et 10 % par année dans les postes de direction. Cette situation préoccupante a incité les entreprises à porter davantage d’attention à la rétention des cadres intermédiaires et supérieurs.

« L’année écoulée a été ponctuée de bouleversements économiques à l’échelle mondiale, mais ici au Canada, il y a un sentiment général d’optimisme pragmatique, explique dans un communiqué Rowan O’Grady, président de Hays Canada. Nos données nationales montrent que les employeurs sont très conscients de ce qui se passe autour d’eux et ont choisi de mettre l’accent sur la stabilité des affaires plutôt que sur la prise de risques. Je dois dire que ce désir de stabilité a aujourd’hui plus de sens que jamais. »

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