Les fusions et acquisitions au ralenti en 2016

Par La rédaction | 27 juillet 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les années se suivent et ne se ressemblent pas dans le marché canadien des fusions et acquisitions (F&A), selon des données de Mergermarket.

Après une année record en 2015, voici que le volume de transactions et leur valeur totale ont chuté respectivement de 17,4 % et 38,6 % depuis le début de 2016.

Au total, on recense 270 transactions évaluées à 42,35 milliards $CAN lors des deux premiers trimestres de l’année. Dans plus de quatre cas sur dix, il s’agissait de compagnies étrangères mettant la main sur une firme canadienne. Évaluée à 17,1 milliards $CAN, la valeur totale de ces transactions, moins nombreuses qu’en 2015, était tout de même en hausse de 13,9 % par rapport à l’an dernier. En 2015, les 152 transactions représentaient une valeur de 15,2 milliards $CAN.

L’achat du quincailler Rona par Lowe’s Companies et celui de la chaîne de pharmacie Rexall Health par McKesson Corporation sont les deux plus imposantes transactions de ce type cette année. Les deux sont évaluées à 2,9 milliards $CAN. À elles seules, elles représentent plus du tiers de la valeur des achats de compagnies canadiennes par des firmes étrangères.

QUAND LES CANADIENS SE FONT ACHETEURS

C’est tout de même une transaction entre deux joueurs nationaux qui remporte, jusqu’à maintenant, la palme de la plus grosse fusion. En effet, évaluée à 4,3 milliards $CAN, l’acquisition par BCE de Manitoba Telecom Services représente à elle seule 97,4 % de la valeur des F&A dans le secteur des télécommunications.

Par ailleurs, les entreprises canadiennes ne sont pas toutes des proies. Certaines savent se faire prédatrices, notamment dans le secteur de l’énergie, des mines et des services publics. Mergermarket recense 17 acquisitions de firmes étrangères par les compagnies d’ici dans ce secteur sur le territoire des Amériques, pour une valeur totale de 42,6 milliards $CAN. Il s’agit d’une augmentation de 100,6 % de la valeur totale de ce genre d’acquisitions, malgré un nombre bien moins élevé de transactions (-31).

Ce texte a d’abord été publié sur SmallBizAdvisor.ca. Traduction et adaptation par Jean-François Venne.

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