Les limites de la mutualisation en assurance médicaments

Par La rédaction | 27 avril 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Instauré en 2012, le système de mutualisation en assurance médicaments était censé protéger les PME des coûts grandissants des réclamations pour les médicaments très onéreux. Quatre ans plus tard, certains acteurs de l’industrie estiment que les résultats sont plutôt mitigés.

La mutualisation n’a pas fonctionné comme elle était censée le faire, affirme David Patriarche, fondateur de Mainstay Insurance, une firme torontoise de courtage spécialisée dans les avantages sociaux pour les PME.

Dans les groupes de petite et moyenne taille, les assureurs ont réduit le niveau de mutualisation, soutient-il. « Le manque de volonté des assureurs pour mutualiser les réclamations et ainsi diffuser les risques a obligé les employeurs à abandonner leur régime ou à mettre en place un maximum pour les médicaments. »

Pour résoudre ce problème, David Patriarche estime que les compagnies d’assurance devraient se coordonner avec les régimes d’assurance médicaments provinciaux et mutualiser intégralement tous les groupes de moins de 100 employés.

« Cela inclut toutes les primes et toutes les réclamations. C’est ce qui se fait aux États-Unis et cela fonctionne bien », affirme-t-il.

Stephen Frank, vice-président, élaboration des politiques et maladie à l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), indique de son côté ne pas avoir eu connaissance d’une quelconque réduction de la mutualisation chez les assureurs. Il estime que depuis le lancement du système de mutualisation pour les médicaments, des milliers de PME bénéficient d’une mise en commun importante et récurrente des réclamations de la part des assureurs.

« La Société canadienne de mutualisation en assurance médicaments a été un succès pour les PME », croit-il.

Ce texte a d’abord été publié sur SmallBizAdvisor.ca. Traduction et adaptation par Pierre-Luc Trudel.

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