Les PME canadiennes condamnées à rester petites?

Par La rédaction | 21 septembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Démarrer une entreprise est un défi d’envergure, mais lui faire prendre de l’expansion l’est encore plus, révèle une étude de la Banque de développement du Canada (BDC).

Une infime partie des petites entreprises, soit une sur 1000, est parvenue à dépasser le seuil des 100 employés. Cela représente une diminution de plus de 40 % par rapport à 2001. La croissance est tout aussi ardue pour les moyennes entreprises (de 100 à 499 employés), qui constituent 0,93 % du nombre total d’entreprises au Canada, comparativement à 1,04 % il y a une quinzaine d’années.

Les moyennes entreprises génèrent pourtant 12 % du PIB canadien et réalisent 17 % des dépenses en recherche et développement du secteur privé. Elles viennent également en tête en matière de croissance des revenus, avec une augmentation de 43 % du chiffre d’affaires moyen déclaré de 2001 à 2013 – un pourcentage plus élevé que l’augmentation de 36 % chez les grandes entreprises et de 27 % chez les petites entreprises.

Malgré tout, seulement 1,8 % des moyennes entreprises parviennent à se hisser dans la catégorie des grandes entreprises chaque année.

« Le Canada a besoin que plus d’entreprises fassent la transition de petite à moyenne et qu’un plus grand nombre de moyennes entreprises se hissent au rang de grande entreprise, car ces deux catégories ont un impact nettement supérieur à leur poids au sein de l’économie », explique dans un communiqué Michael Denham, président et chef de la direction de la BDC.

PETITE ENTREPRISE DEVIENDRA GRANDE

L’étude de la BDC examine différents facteurs qui contribuent à la croissance des moyennes entreprises. Parmi eux figurent l’investissement dans la productivité, l’investissement dans les actifs tangibles et la diversification géographique.

Dans ce contexte, la banque a annoncé qu’elle fera passer son volume de financement de 4,8 milliards de dollars en 2016 à 5,2 G$ pour l’exercice 2017. En plus de ce soutien financier, la BDC élargira son offre de services-conseils pour aider les entreprises canadiennes à passer au niveau supérieur, à s’internationaliser et à être plus rentables et plus efficaces.

« Aider les entrepreneurs à saisir les occasions d’expansion est l’une des principales priorités de BDC, explique M. Denham. Nous prenons des mesures concrètes pour que les entreprises canadiennes qui sont prêtes à croître aient accès au financement et aux conseils dont elles ont besoin. »

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