Les PME ont la formation à cœur

Par La rédaction | 26 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Retour des formations Brassard Goulet Yargeau

Pendant plus de 75 heures chaque année, chaque employé de chaque PME au pays reçoit de la formation en milieu de travail. Pour les quelque 95 % de PME canadiennes qui forment leurs employés, c’est l’équivalent de deux semaines de travail et de 1 900 dollars pour chaque salarié.

C’est ce qui ressort d’un récent sondage mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante auprès de plus de 6 000 PME.

Selon la FCEI, les PME offrent deux types de formation : formelle et informelle. « La formation formelle est offerte par des établissements d’enseignement ou des formateurs professionnels. La formation informelle est fournie en cours d’emploi par des superviseurs, des collègues ou les propriétaires d’entreprise », peut-on lire dans l’étude, rendue publique ces derniers jours.En 2014, les entrepreneurs ont ainsi dépensé 14 milliards de dollars dans la formation, qu’elle soit formelle ou informelle. Au total, 750 millions d’heures de formation ont été dispensées l’an dernier. C’est l’offre de formation de type informel qui remporte la palme, représentant 64 % du coût global de la formation, soit 9 milliards de dollars.

« Cela n’est pas surprenant étant donné qu’il n’existe pas nécessairement toujours de formation formelle pour de nombreux postes, par exemple pour les emplois non qualifiés dans les secteurs des services et de l’hébergement. De plus, de nombreux propriétaires de PME préfèrent adapter la formation aux besoins de leur entreprise », écrit la FCEI.

UN MOT SUR LES ÉLECTIONS

Pour conclure son analyse du sondage, la Fédération en profite pour rappeler certaines de ses priorités électorales aux divers partis fédéraux en lice.

Elle déplore ainsi « qu’il est rare que les divers gouvernements canadiens reconnaissent et encouragent la formation informelle, qui est davantage répandue dans les PME. Pour réduire la pénurie de compétences croissante au Canada, les gouvernements pourraient faire plus afin d’encourager tous les types de formation, notamment la formation en cours de travail ».

La rédaction