Génération Z : les travailleurs ont été moins heureux en avril

Par La rédaction | 3 mai 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les travailleurs canadiens ont connu une légère baisse de leur bonheur au travail en avril 2023, avec un score national de 6,6 sur 10, en baisse de 0,1 point par rapport au mois précédent.

C’est ce que révèle l’Indice de bonheur au travail d’ADP Canada qui mesure différents indicateurs, soit l’équilibre travail-vie personnelle, la rémunération globale, la reconnaissance et le soutien de même que les options d’avancement de carrière.

C’est la génération Z, dont font partie les travailleurs âgés de 18 à 24 ans, qui s’est dite moins heureuse au travail, affichant un score moyen de 6,4 sur 10, en baisse de 0,4 comparativement au mois précédent.

Les millénariaux (25 à 40 ans) et les membres de la génération X (41 à 55 ans) sont un peu plus heureux avec un score respectif de 6,6 et 6,5, en baisse de 0,1 point chacun.

Les plus comblés au travail sont les baby-boomers (56 à 75 ans) avec une moyenne nationale de 7,3 sur 10.

C’est en Saskatchewan et au Manitoba où l’indice est le plus faible à 6,1/10, en baisse de 0,6 point, comparativement à la Colombie-Britannique et à l’Alberta qui affichent le même score élevé à 6,9. L’Ontario, le Canada atlantique et le Québec se situent tous à 6,6, soit la moyenne nationale. Les travailleurs québécois se sentaient toutefois plus heureux en mars avec un score de 7/10.

LES SOURCES D’INSATISFACTION

Les possibilités d’avancement de carrière (5,9/10) ainsi que la rémunération globale (6,2/10) sont les deux indicateurs ayant obtenu les niveaux de satisfaction les plus faibles en avril pour le deuxième mois consécutif, entraînant une baisse du score général.

L’équilibre travail-vie personnelle (6,9/10) et la reconnaissance et le soutien (6,5/10) sont restés les indicateurs les plus élevés. Il en ressort que près d’un travailleur sur deux (43 %) se sent très satisfait de son rôle et de ses responsabilités actuelles.

Holger Kormann, président d’ADP Canada, a souligné l’importance pour les employeurs de reconnaître que des facteurs externes peuvent avoir une incidence sur le bonheur au travail des Canadiens et de réévaluer la structure de la rémunération sur une base plus régulière, au lieu de la réviser ou de l’ajuster annuellement.

L’Indice de bonheur au travail est mesuré mensuellement au moyen d’un sondage administré par Maru Public Opinion auprès de plus de 1 200 travailleurs canadiens de 18 ans et plus.

La rédaction