Montréal, pire ville pour se lancer en affaires

Par La rédaction | 21 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Montréal est la pire ville au Canada pour se lancer en affaires, selon la huitième édition annuelle du rapport Les collectivités entrepreneuriales, publiée par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). Et même si certaines municipalités québécoises réussissent à tirer leur épingle du jeu, ce sont les provinces de l’ouest qui offrent le meilleur climat entrepreneurial au pays.

Au Québec, une seule ville se retrouve dans le top 30 des villes canadiennes. Il s’agit de Rivière-du-Loup, qui récolte la 17e position canadienne. « Rivière-du-Loup semble avoir la bonne recette pour offrir un environnement fiscal et réglementaire avantageux pour les entreprises », explique Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI.

DES EFFORTS SOULIGNÉS

Même si elles n’ont pas réussi à se positionner avantageusement dans le classement global, qui compare les 121 régions métropolitaines ou agglomérations de recensement de plus de 20 000 habitants au pays, certaines villes québécoises se distinguent en matière de politiques entrepreneuriales.

Du côté des grandes villes, Sherbrooke et Trois-Rivières font bonne figure en se classant respectivement au 5e et au 10e rang des villes qui se démarquent pour leurs politiques entrepreneuriales. Shawinigan, Joliette et Thedford Mines sortent également du lot dans la catégorie des villes de taille moyenne.

« C’est encourageant de voir que ces villes semblent déployer des efforts soutenus pour mettre en place un climat fiscal et réglementaire favorable aux PME et à l’entrepreneuriat au sein de leur collectivité. C’est l’un des éléments clés pour contribuer à la création d’emplois et au développement économique des régions », poursuit Martine Hébert.

LE BONHEUR ENTREPRENEURIAL EST À L’OUEST

Ce sont la banlieue de Calgary ainsi que les villes de Penticton et de Kelowna qui occupent respectivement les trois premières places en tête du classement. « Malgré la baisse des prix du pétrole, les villes de l’Ouest semblent demeurer un environnement particulièrement intéressant pour le développement d’entreprises puisqu’elles prennent beaucoup de place dans le haut du classement », explique Simon Gaudreault, économiste principal à la FCEI et coauteur du rapport.

Pour établir son classement, la FCEI a analysé la façon dont 121 villes et régions économiques du Canada génèrent et favorisent l’entrepreneuriat. Chacune d’entre elles a reçu une note sur 100 en fonction de 14 indicateurs, comme le nombre d’entreprises per capita, les perspectives d’avenir et les politiques publiques.

La rédaction