Pas assez d’actions dans les régimes de capitalisation

Par La rédaction | 6 septembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les promoteurs de régimes de capitalisation auraient tout intérêt à inciter leurs participants à investir une portion plus importante de leur portefeuille en actions, conclut un rapport d’Eckler.

En effet, les employés ont souvent tendance à choisir des options de placement « trop conservatrices », qu’ils fassent leur sélection parmi des fonds à la carte ou des fonds à date cible, affirme Janice Holman, chef de la pratique en régimes à cotisation déterminée chez Eckler. Cette trop grande aversion au risque a un impact négatif sur leur taux de remplacement du revenu à la retraite.

Malgré la baisse des rendements au cours du deuxième trimestre, ce taux est resté stable par rapport au premier trimestre, à 59 % pour les hommes et à 57 % pour les femmes.

« Alors que le déclin des taux d’intérêt est derrière nous, les participants devront s’inspirer des fonds à date cible et investir davantage dans les actions afin d’atteindre un ratio de remplacement de revenu approprié », ajoute-t-elle.

Eckler invite les employeurs à examiner la façon dont les employés choisissent leur répartition d’actif, leur profil d’investisseur, le processus d’adhésion au régime ainsi que les outils utilisés afin d’aider les participants à sélectionner une répartition qui va leur permettre d’atteindre leurs objectifs de rendement.

Ce texte a initialement été publié par Benefits Canada.

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