Pas facile d’embaucher!

Par La rédaction | 14 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Incapables de trouver des candidats possédant les compétences dont ils ont besoin, de nombreux employeurs ont de la difficulté à pourvoir leurs postes vacants, révèle un sondage de CareerBuilder.ca.

Pas moins de 50 % des employeurs considèrent même que le Canada traverse actuellement une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Selon le sondage, rapporté par smallbizadvisor.ca, 29 % des répondants affirment que les postes qu’ils affichent demeurent ouverts pendant 12 semaines ou plus, tandis que 75 % d’entre eux indiquent que les postes qui restent vacants de manière prolongée ont de nombreux impacts négatifs sur leurs activités :

  • le travail n’est pas fait (31 %);
  • le moral des employés diminue en raison de la surcharge de travail (26 %);
  • les délais sont plus longs (24 %);
  • la qualité du travail diminue (23 %);
  • les employés sont moins motivés (23 %);
  • les revenus sont en baisse (22 %);
  • le service à la clientèle est moins efficace (20 %);
  • les employés font plus d’erreurs (14 %).

Lorsqu’interrogés sur les raisons de ce manque de travailleurs qualifiés, les employeurs avancent les hypothèses suivantes :

  • le manque de diplômés dans les secteurs en forte demande (52 %);
  • le manque d’intérêt dans les champs de compétences requis (48 %);
  • les employeurs et les candidats ont des attentes divergentes (41 %);
  • les postes d’entrée sont de plus en plus complexes (37 %);
  • le manque d’investissement dans la formation (36 %);
  • les changements technologiques rapides (34 %);
  • la concurrence accrue pour obtenir les meilleurs candidats (33 %).

Face à ce manque de compétences des travailleurs, nombre d’employeurs choisissent de former eux-mêmes leurs employés. Ainsi, 46 % des entreprises sondées affirment avoir embauché un travailleur peu qualifié et l’avoir formé pour un emploi hautement qualifié au cours des deux dernières années. Cette pratique permettrait aux employeurs d’augmenter la motivation des employés (50 %), d’améliorer leur loyauté (47 %) et de demeurer plus concurrentiels (46 %).

La rédaction