Pleins feux sur l’Indice entrepreneurial québécois 2012

Par La rédaction | 3 juin 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le dévoilement récent du plus récent sondage de la Fondation de l’entrepreneurship, réalisé en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec et Léger Marketing, nous permet de comprendre la dynamique des entrepreneurs québécois et des tendances qui se tracent à l’horizon à cet effet.

Précisons tout d’abord que le sondage en question, intitulé l’Indice entrepreneurial québécois (l’Indice) 2012. Plan E : cap vers un Québec plus entrepreneurial, est le résultat du plus important sondage sur les entrepreneurs québécois. Il a été réalisé, pour une quatrième année consécutive, par la Fondation de l’entrepreneurship avec la collaboration de Léger Marketing.

L’Indice mesure, depuis sa toute première édition en 2009, le dynamisme entrepreneurial du Québec. L’édition 2012, pour sa part, permet tout d’abord de constater qu’en dépit d’une position d’ensemble moins enviable que dans le reste du Canada, il existe bel et bien une évolution positive du dynamisme entrepreneurial en sol québécois.

« L’Indice 2012 innove en regardant au-delà de la chaîne entrepreneuriale que nous connaissons, nous révélant ainsi tout le potentiel que recèle le Québec. Il dévoile une progression positive de notre entrepreneuriat, particulièrement de l’entrepreneuriat féminin, et identifie en plus des groupes d’individus qui, jusqu’à présent, avaient échappé à nos radars et qui font maintenant partie de notre plan vers un Québec plus entrepreneurial, notre “Plan E” », a indiqué par voie de communiqué Alain Aubut, président-directeur général de la Fondation de l’entrepreneurship.

« La Caisse est activement impliquée dans plusieurs initiatives ayant pour objectif de renforcer le tissu entrepreneurial québécois et de favoriser la relève. L’Indice 2012 démontre une augmentation de l’activité entrepreneuriale au Québec, et cela est fort encourageant. Il faut cependant demeurer vigilant et redoubler d’efforts pour favoriser la pérennité et la croissance des entreprises d’ici et contribuer à bâtir une nouvelle génération de champions québécois », a fait valoir Normand Provost, premier vice- président, Placements privés, à la Caisse de dépôt et placement du Québec, également via un communiqué de presse.

Regard sur les résultats

Concernant le Québec, sachez qu’il a connu une progression légèrement plus grande que celle du Canada en ce qui concerne son futur entrepreneurial, ce qui est certes encourageant en soi.

De plus, il importe de préciser ici que les trois indicateurs ayant la plus grande influence sur le dynamisme entrepreneurial québécois sont le développement des qualités entrepreneuriales, des compétences et des réseaux de relations professionnelles.

Voici maintenant en rafale quelques-uns des résultats de l’Indice en question :

  • Les résultats indiquent une nette augmentation des femmes propriétaires, passant de 5,5 % en 2009 à 9,4 % en 2012. Sahcez que pour la même période, l’entrepreneuriat masculin, de son côté, a affiché une progression plus modeste, soit de 9,1 % à 11,0 %. Toutefois, les Québécoises créent leur première entreprise plus tard que les hommes;
  • Concernant la tranche d’âge des 35 ans 44 ans, les personnes interrogées ont fait part du peu de soutien, en matière de finances,de temps, et aussi du financement privé insuffisant ou manquant à l’étape du démarrage d’une entreprise, ce qui représente une obstacle notable pour elles;
  • On constate une progression plus grande du dynamisme entrepreneurial projeté (intention et démarche) au Québec qu’ailleurs au Canada depuis 2011;
  • Près du tiers des Québécois actuellement inactifs dans le processus entrepreneurial (intention, démarche et propriétaire) affirment ne pas fermer la porte à l’entrepreneuriat; de plus, environ 30 % des travailleurs autonomes désirent élargir leurs activités;
  • Pour ce qui est de la culture entrepreneuriale, les Québécois ont une perception individuelle de l’entrepreneur et de l’entrepreneuriat très favorable. Ils croient toutefois que les autres Québécois ne partagent pas ces valeurs.

Ces données vous permettront très certainement de comprendre davantage les intentions de vos clients entrepreneurs, et également de saisir plus clairement les défis qui les animent dans leur stratégie entrepreneuriale.

Pour en apprendre davantage sur la terminologie, et aussi la méthodologie utilisées pour cet important sondage, il est possible pour vous de consulter le rapport. Vous pouvez d’ailleurs le télécharger gratuitement à l’adresse suivante : www.entrepreneurship.qc.ca/indice2012.

La rédaction