L’importance de faire parler… ses données

Par La rédaction | 30 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En cette époque numérique, les données sont partout. Savez-vous les exploiter?

La masse sans cesse grandissante de données colligées sur les habitudes transactionnelles de la clientèle, la saisonnalité des produits en stock ou encore le taux de satisfaction des fournisseurs, est un filon qu’il faut exploiter, selon une récente étude de Deloitte Canada. Pourtant, plusieurs entrepreneurs ne voient toujours pas la valeur ajoutée qu’ils peuvent tirer d’une analyse des données qu’ils amassent.

Une PME doit le faire…

Tous les vendeurs le savent, segmenter sa clientèle permet d’identifier les clients qui rapportent et de leur consacrer davantage de temps. Cela ne peut se faire qu’en analysant les données propres à chacun de ses clients. C’est ce qu’on appelle l’analytique de données. Une PME doit faire de même.

L’analytique de données est souvent citée comme une façon de gérer ses inventaires de façon plus rigoureuse. Par exemple, une fine analyse de la demande pour certains produits permet de gérer les inventaires plus judicieusement. On évite ainsi de commander des produits qui resteront trop longtemps dans l’entrepôt, réduisant du coup les coûts qui y sont associés. En outre, on peut détecter des tendances qui seraient autrement invisibles. Pourtant, plusieurs PME hésitent, selon Deloitte, et elles ont tort.

Voici les arguments les plus souvent invoqués pour justifier de ne pas prendre le temps d’analyser les données qu’on a pu ramasser.

Nous ne sommes pas assez importants Alors que la technologie a longtemps été perçue comme une dépense, c’est plutôt un « investissement judicieux et un atout stratégique », estime Deloitte, selon qui les renseignements qui aident la grande entreprise sont accessibles aux PME à un coût abordable.

Si seulement nous avions plus de données… Il s’agit en fait d’analyser les données existantes pour trouver des réponses à des questions. On peut par exemple analyser les raisons de certaines situations et évaluer les mesures à prendre dans ces cas-là, au lieu de se limiter à constater les situations. Rares sont les PME qui n’ont pas suffisamment de données : sur les transactions, sur les produits, sur le temps passé au téléphone par les vendeurs… le tout, c’est de savoir poser les bonnes questions.

C’est dans la cour du département informatique Quiconque a eu à se frotter à un ordinateur le sait, il n’est jamais aussi performant que ce qu’on lui demande de faire. Il en va de même pour le département des TI. Un développeur pourra bien organiser vos données et les rendre faciles à consulter, mais l’application reste un outil. Il faut que quelqu’un soit en mesure de le faire parler.

Cela étant, rappelez-vous qu’il faut une stratégie pour consulter efficacement les données que vous aurez importées dans un outil d’analyse. Un simple chiffrier Excel permet ainsi de déterminer quels vendeurs sont les plus rentables, et avec quels produits ils y arrivent. Mais Excel, ou tout autre outil, ne vous dira jamais quelles questions poser. Il vous fournira seulement les réponses.

La rédaction