Près de la moitié des nouveaux entrepreneurs pensent à jeter l’éponge

Par La rédaction | 21 mai 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alors que plus de la moitié des entreprises en démarrage peinent à sécuriser un financement adéquat, près de quatre entrepreneurs sur cinq réfléchissent à cesser leurs activités, indique un récent sondage de PricewaterhouseCoopers auprès des patrons de jeunes pousses.

Le sondage de quelque 100 patrons d’entreprises en démarrage révèle ainsi que les jeunes, surtout, sont anxieux quant à l’avenir de leur entreprise et hésitent à se lancer en Bourse.

Au cours de la dernière année, le tiers des entrepreneurs n’a eu qu’un accès mitigé à du financement, tandis que 28 % ont trouvé la recherche de bailleurs de fonds difficile.

En conséquence, 78 % des nouveaux entrepreneurs réfléchissent à une stratégie de sortie de leur projet entrepreneurial. Les deux tiers de ceux-ci espèrent être rachetés.

Près de la moitié des nouveaux entrepreneurs se disent susceptibles de vendre leur entreprise dans les prochaines années. Cependant, seulement 24 % ont fait vérifier leurs états financiers, et 11 % ont fait évaluer leur compagnie.

« Les entrepreneurs canadiens ne semblent pas vouloir construire à long terme, opine Eugene Bomba, l’un des auteurs du rapport de PwC. Cela aura un impact sur le marché local de l’entrepreneuriat, surtout si les Américains sont à la recherche d’acquisitions canadiennes pour mettre la main sur les talents. »

Dur, dur, l’appel à l’épargne

Lorsqu’on leur demande ce qui rendrait l’accès au financement public plus intéressant pour eux, 69 % des entrepreneurs sondés disent qu’ils seraient incités à préparer un premier appel public à l’épargne (PAPE) si d’autres sociétés bien en vue réussissaient le leur. Plusieurs PAPE bien médiatisés se sont soldés par des flops retentissants dans les dernières années.

Cela fait en sorte que les investisseurs sont très exigeants envers les entreprises en démarrage, demandant de la pénétration, du volume, des revenus et de la croissance. De plus, les coûts associés à l’inscription boursière sont hors de portée pour les petits joueurs.

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La rédaction