Prévenir pour mieux guérir

Par Soumis par Standard Life | 16 septembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En matière de gestion des soins de santé, il n’existe pas de pilule miracle. Seule une compréhension globale de l’entreprise permet d’initier les bons gestes de façon proactive.

Avoir un programme d’aide aux employés (PAE) ou de santé et mieux-être, c’est bien. L’adapter aux besoins des individus, c’est encore mieux. À la clé : une plus grande satisfaction des employés, et un meilleur contrôle des coûts.

« Vous pouvez souligner la semaine de la santé du cœur ou du diabète. Mais si une majorité des employés se soucient avant tout de leur famille, il sera sans doute plus pertinent de leur parler d’équilibre travail-famille ou de soutien sur le plan des garderies », croit Nicole Gonzalez, chef d’équipe principale, gestion de la santé et des absences à la Standard Life.

« Mieux vaut concentrer les efforts là où ils peuvent avoir de réels impacts », résume l’experte. Et pour cause : chaque année au pays, les absences représentent plus de 9 journées de travail et coûtent environ 1 700 $ par employé, selon le Conference Board du Canada et Statistique Canada. C’est en identifiant les risques avec précision que l’on peut faire une prévention efficace.

Plus particulièrement dans le segment des PME, peu d’employeurs sont outillés pour analyser le profil santé de leur personnel. Dans bien des cas, ces données ne sont pas mesurées et ne sont donc pas accessibles.

« Lorsque disponibles, ces données sont précieuses, car elles permettent d’identifier des problèmes concrets, explique Nicole Gonzalez. Une grande partie de notre travail est d’aider les employeurs à interpréter ces données et à en dégager les causes possibles. Par exemple, comment les médicaments sont-ils utilisés? Observe-t-on des problèmes liés à la santé mentale, à des maladies cardiovasculaires ou autres? »

Repérer les tendances

Pour prendre le pouls d’une entreprise, peu importe sa taille, il n’y a pas de secret : il faut la côtoyer en continu, et aborder les questions qui comptent.

« Nos analystes parlent tous les jours aux employés et aux employeurs. Ils discutent des dossiers en cours, tout autant que de l’environnement de travail et des possibilités d’accommodements, lorsque souhaitable. Au fond, la priorité est le bien-être des employés, au travail comme dans leur quotidien », poursuit Mme Gonzalez.

C’est dans cet esprit qu’ont récemment été développés des services de soutien ciblés pour certaines maladies chroniques qui n’empêchent pas les personnes touchées de travailler, mais qui peuvent porter atteinte à leur qualité de vie si elles ne reçoivent pas le soutien adéquat.

Un soutien ciblé pour les maladies chroniques

« Certaines maladies dégénératives se développent sur une longue période avant de se transformer en absentéisme. Bien souvent, ces conditions requièrent des médicaments d’exception qui peuvent coûter plusieurs milliers de dollars par mois », explique Mme Gonzalez.

À la Standard Life, le « programme de gestion et de soutien de problèmes de santé graves » est offert gratuitement aux clients de l’assurance invalidité et médicaments. Il cible cinq maladies : la maladie de Crohn, le psoriasis, l’arthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique et la sclérose en plaques.

« Aussitôt qu’un médicament d’exception est approuvé, un analyste s’entretient avec l’employé pour l’aider à optimiser son traitement. Ce soutien personnalisé va bien au-delà de la prise de médicament et peut prendre plusieurs formes. Il peut s’agir de ressources, de documentation, ou de suggestions pour aider à gérer le stress ou l’organisation du quotidien », explique Mme Gonzalez.

« Dans une PME, les responsables des ressources humaines sont souvent des généralistes qui doivent tout gérer à la fois », rappelle l’experte.

« C’est pourquoi ils apprécient le travail de nos analystes, qui les aident à dépister les problèmes en amont et à gérer diverses situations qui se présentent. »

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