Réduire les coûts en Chine avec la monnaie locale

Par La rédaction | 9 juillet 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un sondage de la banque HSBC relève que plusieurs entreprises ratent des occasions d’affaires et des occasions de réduire leurs coûts en Chine en ne réglant pas leurs échanges en renminbis (RMB), la monnaie chinoise.

Ce sondage mené dans 11 pays permet de constater qu’à peine 5 % des sociétés canadiennes concluent leurs transactions avec des entreprises chinoises en RMB. Ailleurs dans le monde, cette proportion s’élève à 22 %.

« Pourtant, 55 % des entreprises chinoises sondées disent consentir des réductions à leurs partenaires commerciaux pouvant aller jusqu’à 5 % pour les opérations libellées en renminbis », écrit HSBC.

La banque a sondé 1304 entreprises, dont une centaine de compagnies canadiennes dans les secteurs manufacturier, du commerce de détail et de l’ingénierie.

Deuxième partenaire commercial du Canada, la Chine est un marché de choix pour les entreprises d’ici : « 74 % des entreprises canadiennes sondées prévoient une hausse du volume de leurs échanges commerciaux avec la Chine dans les 12 prochains mois », indique HSBC.

Les échanges commerciaux entre le Canada et la Chine ont augmenté de 57 % entre 2007 et 2012. Faire affaire avec leurs partenaires chinois en RMB permettrait aux entreprises canadiennes de réduire leurs coûts et de s’assurer d’un avantage concurrentiel.

HSBC cite l’exemple d’un de ses clients qui a économisé 100 000 dollars sur une transaction de 5 millions de dollars en utilisant le RMB.

Selon HSBC, plusieurs entreprises ne voient pas les avantages à utiliser la monnaie locale lorsqu’elles traitent avec des entreprises chinoises. Cependant, « 37 % des entreprises canadiennes sondées prévoient commencer à utiliser cette devise à l’avenir ».

Les entreprises qui n’emploient pas le renminbi mais qui « prévoient l’utiliser à l’avenir le feront à la demande de leurs contreparties et pour accroître leur volume d’affaires. En comparaison, les entreprises qui ont actuellement recours au renminbi le font pour des raisons de commodité, pour réduire au minimum le risque de change et parce que leurs contreparties commerciales le leur demandent ».

Parmi les facteurs incitant une entreprise à utiliser le RMB, HSBC recense la simplification, « la poursuite de la libéralisation du taux de change, l’expansion des types d’opérations admissibles au règlement en renminbis et l’accès à des conseils supplémentaires » .

La rédaction