Régimes de retraite publics : et c’est pas fini

Par La rédaction | 15 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Même si les gouvernements fédéral et provinciaux n’ont pas réussi à s’entendre sur d’éventuelles hausses de cotisations pour renflouer les coffres des régimes publics de retraite, « la menace » continue de planer.

C’est du moins ce qu’estime la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante dans une récente lettre à ses membres.

« Ne tombez pas dans le panneau – La course n’est pas gagnée! », écrit la FCEI, qui prévient les propriétaires de PME et leurs employés de ne pas faire preuve d’un excès d’optimisme. Selon le lobby pancanadien, « il est clair que la menace d’une hausse éventuelle continue de planer ».

Les hausses risquent toujours de survenir, faisant augmenter les coûts tant pour les PME que pour leurs employés. La FCEI soutient ainsi qu’elles seraient de quelque 2200 $ par année, par employé. Des coûts répartis entre les employeurs et les employés, et assumés en totalité par le travailleur autonome.

La FCEI calcule ainsi qu’en moyenne « l’employé verrait sa part de la cotisation maximale annuelle au RPC/RRQ augmenter d’environ 1100 $ par année au bout de 10 ans ».

Pour la PME, « la part de l’employeur gonflerait aussi d’environ 1100 $ annuellement, par employé ». Pour une petite boîte d’une quinzaine d’employés, cela se traduirait par des coûts de 16 500 $ par année.

Pour l’économie, la FCEI est tout aussi inquiète : elle estime que « l’augmentation des coûts de main-d’œuvre, sans que la productivité suive, entraînerait des pertes d’emplois ou obligerait les employeurs à réduire les heures de travail de leurs employés pendant 10 ans ».

La FCEI propose un calculateur des hausses de cotisations RRQ/RPC pour la PME.

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La rédaction