Retraite : les employeurs incitent davantage leurs employés à épargner

23 mars 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les employeurs canadiens prêtent une oreille attentive aux préoccupations de leurs employés quant à l’atteinte d’un revenu de retraite adéquat, et innovent en trouvant de meilleures stratégies d’encouragement à l’épargne pour la retraite, soit la réduction du nombre d’options de placement offertes, la conception de meilleurs fonds par défaut et l’adoption d’outils plus sophistiqués tels les fonds à date cible et à risque cible, selon un nouveau rapport commandité par La Great-West, compagnie d’assurance-vie.

Le Rapport d’analyse comparative sur les régimes de capitalisation 2011, intitulé Le point sur les régimes de capitalisation, s’appuie sur un sondage réalisé auprès de 353 entreprises par Avantages/Benefits Canada et le Canadian Institutional Investment Network. Les résultats obtenus, combinés à ceux du récent sondage de 2011 mené par Avantages/Benefits Canada auprès de participants à des régimes de capitalisation commandité en partie par la Great-West, font émerger un portrait de mieux en mieux éclairé du secteur évolutif qu’est celui des régimes de capitalisation.

« La comparaison des résultats du sondage mené auprès des employeurs à ceux du sondage réalisé auprès des employés nous donne des indications concernant le discours que tiennent les participants et les solutions qu’apportent les répondants, ce qui permet de définir de plus en clairement les mesures supplémentaires qui seraient susceptibles d’aider les Canadiens à réaliser leurs objectifs en matière de retraite et d’épargne », explique Jeff Aarssen, vice-président, Ventes et Marketing, Régimes de retraite collectifs de la Great-West. « Nous constatons que les répondants de régime apprécient grandement ces indications, car elles les aident à évaluer les particularités de leur régime et à prendre les futures décisions qui pourront aider leurs participants à épargner en vue de leur retraite. »

De façon générale, les résultats du sondage auprès des participants à un régime confirment l’existence d’un sempiternel défi : celui de motiver et de responsabiliser les participants à l’égard de leur épargne. Ce défi demeure, soit parce que les participants ont d’autres priorités financières, soit parce qu’ils manquent de confiance ou de connaissances pour prendre les décisions de placement qui s’imposent, ou même, pour certains, parce qu’ils entretiennent une vision trop optimiste de ce que sera leur retraite.

Le sondage d’analyse comparative a démontré que les employeurs continuent d’apporter des changements positifs, et qu’ils tentent de faire en sorte que les participants puissent atteindre plus facilement un revenu de retraite adéquat au moyen des stratégies suivantes :

Réduction des options de placement, de manière à offrir aux participants de régime des produits « tout-en-un » qui leur évitent de devoir prendre des décisions quant à la répartition de l’actif. Cette stratégie s’est soldée par une diminution du nombre de placements détenus par les participants : dans le cas des régimes de pension à cotisations déterminées (CD), le nombre moyen de placements détenus est passé de 5,1 en 2008 à 3 en 2011, tandis que pour les REER collectifs, au cours de la même période, ce nombre est passé de 8,5 à 3,9.

Prestation de conseils, en particulier du côté des REER collectifs, dans le cadre desquels 51 % des employeurs interrogés ont fourni aux participants à leur régime des conseils sur la meilleure façon de planifier et d’investir en 2011, comparativement à 38 % en 2010 pour les deux types de régimes. Le pourcentage d’employeurs offrant des régimes CD qui fournissent de l’information a lui aussi augmenté au cours de la même période pour s’établir à 45 % en 2011.

Conception de meilleurs fonds par défaut, ce qui se traduit par un nombre de plus en plus grand d’employeurs qui choisissent des fonds à date cible et à risque cible – fondés sur une approche plus sophistiquée que les fonds équilibrés – à titre d’options par défaut. En 2011, 22 % des employeurs sondés ont choisi de tels fonds comme option par défaut au titre de leur régime CD, alors que neuf pour cent seulement avaient fait de même en 2010. Pendant la même période, du côté des REER collectifs, cette proportion est passée de 13 % à 23 %.