Salaire et réussite : que veulent les travailleurs?

Par La rédaction | 24 septembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Black purse full of banknotes isolated on a white background.

La majorité des travailleurs (71 %) ne gagnent pas actuellement le salaire qu’ils souhaitent, selon un nouveau sondage de Careerbuilder.ca.

L’exercice visait à déterminer le rapport entre niveau salarial et réussite. Plus de 400 gestionnaires en recrutement et professionnels en ressources humaines et plus de 400 travailleurs de tous les secteurs d’activité et d’entreprises de toutes tailles ont été sondés.

Les résultats révèlent des disparités entre les sexes et les groupes d’âge, notamment en ce qui concerne les perceptions et les indices de réussite.

L’étude montre ainsi que 31 % des hommes gagnent le salaire souhaité, par rapport à 28 % des femmes. Par tranche d’âge : 22 % des travailleurs âgés de 18 à 34 ans gagnent le salaire souhaité, par rapport à 29 % chez les 35 à 44, 30 % chez les 45 à 54 ans, et 37 % des 55 ans et plus.

50 000 $ : l’étalon de mesure?

Un salaire annuel de 50 000 $ pourrait représenter l’étalon de mesure pour déterminer l’indice de satisfaction salariale, selon le sondage. Ainsi, 22 % des travailleurs gagnant un salaire inférieur à 50 000 $ disent obtenir ce qu’ils souhaitent, contre 42 % de ceux qui gagnent 50 000 $ ou plus.

Lorsqu’on leur demande de décrire plus précisément le niveau salarial nécessaire à leur réussite, les travailleurs ont répondu :

  • Moins de 30 000 $ : 5 %
  • 30 000 $ – 39 999 $ : 10 %
  • 40 000 $ – 49 999 $ : 15 %
  • 50 000 $ – 59 999 $ : 16 %
  • 60 000 $ – 69 999 $ : 15 %
  • 70 000 $ – 79 999 $ : 10 %
  • 80 000 $ – 89 999 $ : 7 %
  • 90 000 $ – 99 999 $ : 5 %
  • 100 000 $ – 149 999 $ : 11 %
  • 150 000 $ – 199 999 $ : 2 %
  • 200 000 $ ou plus : 4 %

Le test de la hausse salariale

Afin de se rapprocher de leurs objectifs, les travailleurs ont recours aux demandes de hausses de salaire. L’étude recense encore ici plusieurs écarts.

Si 45 % des employés ont demandé une hausse salariale, 61 % d’entre eux l’ont obtenu. La chance semble favoriser davantage la gent masculine à cet égard puisque 50 % des hommes ont demandé une augmentation de salaire et, de ce nombre, 70 % d’entre eux ont dit l’avoir obtenue. Une situation qui contraste avec celle des femmes où 41 % de celles ayant fait part de leurs demandes ont enregistré un taux de réussite de 53 %.

Du positif à la divulgation de salaire

Pas moins de 65 % des employeurs considéreraient la divulgation ouverte des salaires comme un aspect positif de la culture d’entreprise, citant à cet effet une meilleure équité salariale (60 %), la dissipation de fausses suppositions et rumeurs (51 %), et l’assurance d’une meilleure rémunération (45 %).

Si 43 % des travailleurs ont indiqué qu’ils auraient souhaité que leurs employeurs divulguent ouvertement les salaires de tous les travailleurs de la compagnie, le sondage révèle que 51 % des employeurs canadiens ont déjà adopté cette pratique, et que 44 % ont souligné que le salaire est normalement publicisé dans les offres d’emplois.

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