Une année à oublier pour les entrées en Bourse

Par La rédaction | 11 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Rares sont les entreprises canadiennes à avoir fait leur entrée sur les marchés boursiers en 2016, révèle la dernière édition du sondage de PwC sur les premiers appels publics à l’épargne (PAPE).

Seulement huit nouvelles émissions, totalisant 466 millions de dollars, ont eu lieu sur l’ensemble des Bourses canadiennes en 2016, soit la pire année dans l’histoire du sondage, qui existe depuis près de 20 ans.

Le PAPE de 400 M$ d’Aritzia au mois d’octobre a été l’une des trois nouvelles émissions à la Bourse de Toronto, et de loin la plus importante. La Bourse des valeurs canadiennes (CSE) a pour sa part accueilli cinq nouvelles entreprises, pour un total de 2,6 M$.

Le contraste avec 2015 est frappant : pas moins de 22 PAPE totalisant plus de 3,9 milliards de dollars avaient alors eu lieu. L’année 2016 a même déclassé les niveaux planchers atteints lors de la crise financière de 2008, alors que les nouvelles émissions sur le marché canadien s’étaient chiffrées à 682 M$.

2016, UNE ANNÉE D’INCERTITUDE

Les raisons de la piètre performance du marché des PAPE en 2016 ne manquent pas, affirme dans un communiqué Dean Braunsteiner, leader national du groupe PAPE de PwC au Canada. Les durs lendemains de la crise de la dette en Europe, l’onde de choc provoquée par le vote en faveur du Brexit et la campagne électorale présidentielle aux États-Unis ont tous contribué à l’incertitude qui a plané sur le marché des PAPE en 2016, et ce, non seulement au Canada, mais dans l’ensemble des marchés développés mondiaux.

Cela étant dit, ces enjeux sont maintenant chose du passé et M. Braunsteiner voit des perspectives positives à l’horizon.

« Le marché des PAPE est toujours en retard sur le marché boursier traditionnel, explique-t-il. Les marchés canadiens et américains ont connu une hausse depuis l’élection américaine. Les sociétés envisageant un PAPE surveillent cette tendance haussière comme tout le monde. Elles ne voudront pas être en reste. »

Dean Braunsteiner souligne également la vigueur relative du marché secondaire des actions comme preuve de l’accueil favorable que réservent les investisseurs aux nouvelles occasions. « L’intérêt des investisseurs est indéniable. C’est la tempête avant le beau temps », affirme-t-il.

La rédaction vous recommande :

La rédaction