Y et Z au travail : des différences?

4 mars 2015 | Dernière mise à jour le 4 mars 2015
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Les jeunes adultes des générations Y (21 à 34 ans) et Z (16 à 20 ans) méritent-ils la réputation que plusieurs leur attribuent, soit d’être un brin fainéants, avides de gadgets électroniques et infidèles en affaires? Une nouvelle étude publiée par Randstad Canada dresse un portrait de leurs attentes et de leurs différences intergénérationnelles.

Trois thèmes se classent au sommet du palmarès des exigences des deux cohortes : la création d’emplois, les soins de santé et l’égalité entre les sexes.

Si 82 % des sondés croient que leur patron doit contribuer au tissu socioéconomique du pays, ceux-ci considèrent la création d’emplois locaux comme le moyen privilégié d’y parvenir (31 %), soit de manière deux fois importante que pour un don caritatif ou environnemental.

Pour l’égalité, plus ou moins pour la fidélité

Les sondés des deux générations placent l’égalité entre les sexes comme objectif numéro un en matière de diversité (90 %). L’étude souligne que les cohortes Y et Z perçoivent la notion de loyauté professionnelle comme une caractéristique « qui sera très peu probablement associée à leur génération ».

Avantages sociaux en tête

Les avantages et bénéfices qu’espèrent retirer les jeunes talents sont nombreux :

  • 32 % optent pour l’assurance maladie;
  • 29 % citent la souplesse des heures de travail (télétravail, semaine de 4 jours, etc.);
  • 17 % notent la formation et le perfectionnement;
  • 10 % visent les bonis au rendement individuel;
  • 4 % privilégient un régime d’achat d’actions et un programme de participation aux bénéfices;
  • 4 % comptent sur une aide au remboursement des frais de formation et/ou de scolarité.

Communication : rien ne vaut le face à face

Les différents outils et plateformes technologiques ont-ils leur place en milieu de travail?

  • 38 % des sondés croient que la technologie permet d’obtenir des réponses plus rapidement;
  • 24 % perçoivent celle-ci comme susceptible « d’accroître leurs compétences »;
  • 20 % estiment être en mesure de collaborer plus efficacement grâce à la technologie;
  • 11 % lui accordent un effet positif sur les relations interpersonnelles au travail.

En dépit de l’utilisation courante de différents dispositifs technologiques, 45 % des sondés considèrent la communication en personne comme la plus efficace, loin devant le courriel (26 %), le téléphone (11 %), la messagerie instantanée (9 %), les réseaux sociaux (8 %) et la vidéoconférence (2 %).

« Un bon boss », c’est quoi?

L’ère où les employés n’avaient que de rares interactions avec le patron est bel et bien révolue. Les Y et les Z sont d’avis qu’un bon patron communique facilement et régulièrement avec ses subalternes (41 %). Cette qualité prime ainsi sur l’honnêteté (19 %), la confiance (12 %), l’engagement (10 %), la vision (10 %) et la patience (8 %).

Mais cette communication, revue et améliorée, doit se dérouler dans un certain cadre :

  • 30 % veulent être en mesure d’apporter des idées et d’émettre des opinions;
  • 29 % (34 % pour les Z, 26 % chez les Y) aimeraient voir le patron agir à titre de mentor;
  • 20 % désirent se voir accorder le droit d’opérer de façon autonome (24 % pour les Y, 14 % pour les Z);
  • 18 % aimeraient être chargés de projets qui les animent;
  • 4 % apprécieraient que le patron instaure des méthodes de collaboration en ligne.

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