Moment historique pour les régimes de retraite

Par La rédaction | 29 juillet 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Main ouverte d'une femme avec flèche grimpant vers le haut.
Photo : Sebastien Decoret / 123RF

Selon un communiqué rédigé par la plume de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie, les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont affiché un rendement médian de 9,6 % au deuxième trimestre, devenant ainsi le rendement trimestriel le plus élevé de l’histoire de cet indicateur.

« Les gains font suite à une série de mesures énergiques de soutien budgétaire et monétaire mises en place en mars pour contrer l’incidence de la fermeture quasi totale de l’économie mondiale en raison de la COVID-19 », peut-on lire.

Selon ce document, « les marchés boursiers mondiaux se sont relevés du creux de mars et ont récupéré la majeure partie du terrain perdu au premier trimestre. Bien que les actions à caractère cyclique aient brièvement remonté, les titres de croissance ont fini par surclasser les titres de valeur. Les régimes de retraite ont obtenu un rendement médian de 13,9 % dans leurs portefeuilles d’actions non canadiennes, comparativement à 14,2 % pour l’indice MSCI Monde. Dans les régimes non couverts, la vigueur du dollar canadien a réduit le rendement de certains titres en monnaie locale au cours du trimestre (l’indice MSCI Monde a gagné 18,5 % en monnaie locale). »

David Linds, premier directeur général et chef chez Administration d’actifs – Canada indique que « les mesures prises par la Banque du Canada et le gouvernement fédéral au cours des derniers mois pour soutenir l’économie et le système financier sont sans précédent – de telles mesures n’ont même pas été prises à la suite du krach boursier de 1929 – et les marchés ont été prompts à réagir. Dans ce contexte où nous sommes nombreux à être à la maison, les conditions demeurent favorables à une poignée de titres, le marché étant dominé par les sociétés qui continuent de croître et les valeurs refuges, comme les métaux précieux. Les répercussions à long terme sur l’économie de la COVID-19 sont incertaines », conclut-il.

La rédaction