L’assurance vie reculera cette année

Par La rédaction | 6 juillet 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Famille sous un parapluie rouge
Photo : Jirsak / iStock

Si l’on en croit les prévisions de croissance de GlobalData, l’industrie de l’assurance au Canada devrait rester dans le rouge cette année, rapporte Advisor’s Edge.

Dans une mise à jour de ses perspectives pour l’année en cours, la société d’analyse de données britannique estime que le secteur de l’assurance vie sera davantage touché par les effets de la pandémie de COVID-19 que celui de l’assurance générale. Par conséquent, il devrait se contracter de 4,2 %, comparativement à la croissance de 4,7 % qui était initialement attendue.

Selon la firme, l’ensemble du secteur canadien de l’assurance devrait d’ailleurs reculer de 1,4 % d’ici au 31 décembre, ce qui représente une forte baisse par rapport à sa prévision initiale de croissance, qui était de 3,8 %. GlobalData rappelle que l’industrie de l’assurance générale représente 70 % du secteur de l’assurance au pays.

LES ASSUREURS « FONT TOUT CE QU’ILS PEUVENT »

La société d’analyse de données prévoit également que le marché des rentes générales déclinera en 2020, avec une baisse de quelque 11,4 % comparativement à la croissance de 8,1 % qui était anticipée avant le début de la pandémie. GlobalData précise que ses perspectives tiennent compte des mesures annoncées en mars dernier par le Bureau du surintendant des institutions financières en vue d’assouplir certaines attentes réglementaires à la suite de la pandémie.

La firme souligne que les « réponses positives » apportées par l’industrie depuis le début de la crise sanitaire ont permis de limiter les dégâts au pays grâce, notamment, à l’adoption sur une grande échelle du numérique pour assurer la continuité du service avec la clientèle. De plus, « les assureurs font aujourd’hui tout ce qu’ils peuvent afin d’être en mesure de maintenir leurs activités », affirme dans le communiqué Deblina Mitra, analyste à GlobalData.

« Ils offrent par exemple une prolongation du “délai de grâce” à certains de leurs clients, de même que la suppression des frais pour paiement manqué. Dans certains cas, ils accordent aussi des reports de paiement aux personnes seules, aux ménages et aux entreprises qui ne sont pas en mesure de payer leurs primes dans les délais prévus », ajoute l’analyste.

La rédaction