Beau potentiel pour les actions canadiennes

18 novembre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Le Canada s’est bien sorti de la crise économique et ses entreprises sont positionnées pour profiter de la reprise, estime Maxime Lemieux. En tournée auprès des conseillers, le gestionnaire principal du fonds Fidelity Frontière Nord a souligné que la croissance marquée de la demande mondiale pour les produits de base et la force du dollar canadien continueront d’enrichir les firmes canadiennes.

La tendance qu’on a observée de 2002 à 2008 se poursuivra pendant encore trois années. «Soyons clairs: si vous choisissez d’investir au Canada, c’est que vous croyez dans le développement des pays du BRIC», a-t-il déclaré. Ces pays (le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine) sont identifiés comme les leaders des économies en émergence.

Maxime Lemieux a indiqué que les pays du BRIC sont les locomotives de la croissance mondiale des dernières années. Au sortir de la crise, ils ont relancé leurs programmes d’infrastructures, projets gigantesques qui consomment de formidables quantités de produits de base et de pétrole. «Vous devriez voir comment ça se passe en Chine et en Inde. Est-ce que ce sera éternel? Non. Mais d’ici les trois prochaines années, ce sera comme de 2002 à 2008», a-t-il précisé.

On pourrait croire que Maxime Lemieux a l’intention de concentrer son portefeuille de 5,7 milliards de dollars dans ces deux secteurs. Eh bien, non. Au contraire, il le gardera largement diversifié, car il trouve que plusieurs entreprises canadiennes occupent des positions mondiales enviables. Il donne l’exemple de la Banque Royale qui est la quatrième en importance en Amérique du Nord. Il admet toutefois que certains défis devront être surmontés. Les entreprises manufacturières qui exportent principalement aux États-Unis verront leurs frais augmenter en raison de l’appréciation du dollar canadien.

Pour leur part, les investisseurs doivent composer avec des actions dont les cours ont beaucoup monté depuis mars dernier. Mais il reste de la place pour la croissance. C’est que les entreprises sont en train d’assainir leur bilan et de renouveler leur accès au crédit. Voilà des gestes responsables. Maintenant, il leur reste à améliorer leur rentabilité, ce qui, aux yeux de Maxime Lemieux, pourrait arriver rapidement. «Nous pourrions avoir de belles surprises du côté des bénéfices. Les analystes devront alors réviser leurs évaluations à la hausse», dit-il.

Traduit et adapté d’un article paru sur le site Advisor.ca.