Misérable mois de juin pour les fonds communs

7 juillet 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(07-07-2006)Le vent de panique qui a soufflé sur les marchés boursiers en juin dernier a provoqué une onde de choc dans l’industrie des fonds communs.

Les ventes en ont souffert, comme le confirment les données préliminaires publiées par l’Institut des fonds d’investissement du Canada(IFIC). Au mieux, les ventes nettes atteindront 450millions de dollars. Au pire, l’industrie se trouvera en situation de rachats nets de 50millions. Quel contraste avec juin 2005, où les ventes nettes se sont chiffrées à 1,8milliard de dollars.

Presque toutes les firmes ont écopé le mois dernier. Le numéro un des fonds communs au pays, la Société financière IGM, a enregistré des ventes nettes de 7millions de dollars seulement. En juin 2005, elle avait engrangé 74millions. Même chose pour RBC, qui affiche +114millions de dollars cette année, contre 431 l’an dernier, et pour les fonds CI, +126millions comparativement à +506millions.

Quelques rares firmes en sortent gagnantes. C’est le cas de Phillips Hager & North, avec des ventes nettes de 107 millions de dollars en juin dernier, en hausse de 55 % par rapport à juin2005.

Ce n’est guère plus réjouissant du côté des rendements. Selon les données de Morningstar Canada, la meilleure performance en juin 2006 revient aux fonds de titres immobiliers, avec +2,8%. Hormis les fonds du marché monétaire, tous les fonds canadiens sont dans le rouge, les plus durement frappés étant les actions à petite capitalisation(-4,2%).

Pour ce qui est du 2 e semestre de 2006, qualifié de «blafard» par Morningstar Canada, seuls les fonds de titres immobiliers présentent une fiche digne de mention: +3,5%. Les deux autres gagnants sont les fonds du marché monétaire canadien et américain, avec des rendements de +0,6% et de +0,7% respectivement.

Autrement, les 28 autres indices colligés par Morningstar Canada se trouvent en territoire négatif.