Morningstar Canada recommande deux fonds de soins de santé

31 juillet 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

(31-07-2006)À première vue, on devrait se tenir loin des fonds communs spécialisés dans le secteur des soins de santé. En effet, l’indice affiche une perte annualisée de 2,8 % sur cinq ans.


Litiges juridiques, expirations de brevets, retraits de produits et problèmes avec le système américain des soins médicaux(Medicare)sont autant d’écueils qui ont marqué cette industrie. Qui plus est, comme la plupart des actifs de ces fonds viennent des États-Unis, la dépréciation de la devise américaine a défavorisé les investisseurs canadiens.

Pourtant, dit Brian O’Neill, analyste principal à Morningstar Canada, il ne faut pas abandonner tout espoir envers le potentiel de croissance de ce secteur. «Les tendances démographiques laissent entrevoir une demande accrue des produits et services des soins de la santé à l’avenir», note l’analyste. Par ailleurs, la mésestime actuelle du secteur permet aux gestionnaires habiles d’identifier des titres sous-évalués.

Brian O’Neill croit que les fonds de soins de la santé peuvent «compléter à merveille un portefeuille fortement axé sur le Canada». Puisque les rendements de ces fonds ne se déplacent pas en corrélation avec le S&P/TSX, une petite participation à ce secteur(10 % du portefeuille)pourrait, à long terme, faire augmenter le rendement rajusté en fonction du risque.

Il faut faire attention aux fonds que l’on choisit. En effet, plusieurs d’entre eux sont hyperspécialisés(en biotechnologie, par exemple), ce qui augmente le risque indûment. Il est préférable de sélectionner des fonds qui «trempent un peu dans tous les segments des soins de la santé».

L’expert en recommande deux.

* CI catégorie de société, Sciences de la santé mondiales. Ce fonds cinq-étoiles présente les meilleures performances sur un, trois et cinq ans, avec des rendements de 7,6 %, 10,1 % et 3,5 % respectivement. Son gestionnaire opte pour une «approche concentrée», puisque ses 15 principaux titres représentent les deux tiers de son portefeuille. La volatilité du fonds est plus élevée que la moyenne, mais, jusqu’à présent, elle est essentiellement à la hausse. Le RGF est de 2,38 %.

* Talvest Global des soins de la santé. Ce fonds quatre-étoiles présente un rendement annualisé sur neuf ans de 17 %, le double de celui de son plus proche rival. Il faut dire qu’en 2000, il a connu une performance de 108 %. On note qu’il est moins volatil que le fonds moyen de cette catégorie. Brian O’Neill déplore néanmoins le RFG de 3,14 %, qu’il qualifie d’aberrant compte tenu du fait que l’actif est de plus de 1 milliard de dollars.

Pour lire l’analyse de Brian O’Neill, cliquez ici:

(31-07-2006)À première vue, on devrait se tenir loin des fonds communs spécialisés dans le secteur des soins de santé. En effet, l’indice affiche une perte annualisée de 2,8 % sur cinq ans.


Litiges juridiques, expirations de brevets, retraits de produits et problèmes avec le système américain des soins médicaux(Medicare)sont autant d’écueils qui ont marqué cette industrie. Qui plus est, comme la plupart des actifs de ces fonds viennent des États-Unis, la dépréciation de la devise américaine a défavorisé les investisseurs canadiens.

Pourtant, dit Brian O’Neill, analyste principal à Morningstar Canada, il ne faut pas abandonner tout espoir envers le potentiel de croissance de ce secteur. «Les tendances démographiques laissent entrevoir une demande accrue des produits et services des soins de la santé à l’avenir», note l’analyste. Par ailleurs, la mésestime actuelle du secteur permet aux gestionnaires habiles d’identifier des titres sous-évalués.

Brian O’Neill croit que les fonds de soins de la santé peuvent «compléter à merveille un portefeuille fortement axé sur le Canada». Puisque les rendements de ces fonds ne se déplacent pas en corrélation avec le S&P/TSX, une petite participation à ce secteur(10 % du portefeuille)pourrait, à long terme, faire augmenter le rendement rajusté en fonction du risque.

Il faut faire attention aux fonds que l’on choisit. En effet, plusieurs d’entre eux sont hyperspécialisés(en biotechnologie, par exemple), ce qui augmente le risque indûment. Il est préférable de sélectionner des fonds qui «trempent un peu dans tous les segments des soins de la santé».

L’expert en recommande deux.

* CI catégorie de société, Sciences de la santé mondiales. Ce fonds cinq-étoiles présente les meilleures performances sur un, trois et cinq ans, avec des rendements de 7,6 %, 10,1 % et 3,5 % respectivement. Son gestionnaire opte pour une «approche concentrée», puisque ses 15 principaux titres représentent les deux tiers de son portefeuille. La volatilité du fonds est plus élevée que la moyenne, mais, jusqu’à présent, elle est essentiellement à la hausse. Le RGF est de 2,38 %.

* Talvest Global des soins de la santé. Ce fonds quatre-étoiles présente un rendement annualisé sur neuf ans de 17 %, le double de celui de son plus proche rival. Il faut dire qu’en 2000, il a connu une performance de 108 %. On note qu’il est moins volatil que le fonds moyen de cette catégorie. Brian O’Neill déplore néanmoins le RFG de 3,14 %, qu’il qualifie d’aberrant compte tenu du fait que l’actif est de plus de 1 milliard de dollars.

Pour lire l’analyse de Brian O’Neill, cliquez ici:

Nous utilisons des témoins de navigation (cookies) afin d’opérer et d’améliorer votre expérience sur notre site Internet. En cliquant sur J’accepte et en continuant de naviguer sur notre site, vous confirmez l’approbation de notre politique de confidentialité et nos conditions d’utilisation