Acheter une maison en pleine pandémie

Par La rédaction | 11 Décembre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Kurhan / 123RF

Un sondage RBC effectué en lien avec le marché du logement indique qu’entre membres d’une même famille, loin des yeux ne signifie pas loin du cœur. Ou du portefeuille.

Selon les chiffres révélés, ce sont 47 % des personnes sondées qui affirment craindre que leur santé financière ne se détériore en 2021. Toutefois, même si les trois quarts des répondants indiquent vouloir limiter leurs dépenses et s’inquiéter de la situation, le tiers des gens sondés n’hésiterait pas à aider leur enfant ou un membre de la famille immédiate désirant acquérir une propriété. Combien? Jusqu’à 60 513 $, selon l’enquête, et la moitié des répondants ne s’attendraient pas à revoir cet argent.

« Les Canadiens sont encore nombreux à télétravailler et à passer une bonne partie de leur temps chez eux. Il va de soi qu’ils souhaitent poursuivre sur la voie de l’accession à la propriété », indique Amit Sahasrabudhe, vice-président, Produits sur valeur nette immobilière et acquisition chez RBC, pour expliquer cette volonté d’acheter durant la pandémie.

Il est de plus en plus complexe d’accéder à la propriété dans de nombreuses villes canadiennes surtout si l’on achète seul, et la pandémie n’a pas amélioré cet état de fait. Toutefois, malgré l’incertitude économique, les familles sont toujours là pour aider et soutenir financièrement les plus jeunes générations qui projettent de devenir propriétaire.

ET POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES?

Selon le sondage, 66 % des répondants estiment qu’il sera difficile pour les prochaines générations d’être en mesure d’accéder à la propriété, et un peu moins voient l’avenir d’un mauvais œil, estimant que le marché sera de moins en moins accessible.

Malgré cela, une grande majorité des sondés (81 %) considèrent encore qu’acheter une propriété est un bon investissement. Actuellement, seuls 29 % des répondants estiment qu’il vaut mieux être locataire.

« Aujourd’hui, comparativement à l’an dernier, les Canadiens doivent tenir compte de beaucoup plus de facteurs lors de l’achat d’une maison, mais ils n’ont pas à affronter seuls ce défi, conclut M. Sahasrabudhe.

Le sondage d’opinion sur l’achat d’une maison RBC a été mené entre le 6 et le 11 novembre 2020, et 1 070 répondants ont été interrogés au moyen du panel en ligne de Léger. La marge d’erreur pour chacun des échantillons est de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.

 

La rédaction