CELI : les placements à long terme négligés

Par La rédaction | 18 janvier 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Malgré la pandémie, de nombreux Canadiens ont fait fructifier leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI) l’an dernier. En moyenne, ils y détiennent près de 35 000 $, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2020, selon le sondage annuel de BMO sur l’épargne.

Parmi les 63 % de Canadiens qui possèdent un CELI, la majorité (67 %) a cotisé autant ou plus que par le passé.

« Malgré l’incertitude liée à la pandémie, les Canadiens sont restés résilients et optimistes en continuant à donner la priorité à l’épargne et à cotiser à leur CELI », a indiqué Nicole Ow, chef, Placements de particuliers, BMO Banque de Montréal.

BMO a estimé que l’excédent d’épargne a atteint près de 300 milliards de dollars à la fin de l’année dernière, tandis que le revenu disponible a augmenté d’environ 4,5 % en 2021.

MÉCONNAISSANCE DU CELI

Le sondage a aussi permis de constater que la majorité (56 %) des Canadiens privilégient les liquidités qui, pour 29 % d’entre eux, représentent au moins les trois quarts de leurs avoirs. Seulement la moitié (49 %) des détenteurs d’un CELI sait qu’il peut contenir à la fois des liquidités et au moins un autre type de placement.

De nombreux épargnants ne profitent donc pas des rendements plus élevés des placements à long terme.

« L’année 2022 risque de réserver de nouveaux défis, notamment une inflation croissante et de l’incertitude sur le plan économique, alors que la pandémie se poursuit pendant une autre année. Nous encourageons les Canadiens à faire équipe avec un conseiller pour maximiser les avantages du CELI et d’autres véhicules de placement, comme le REER, afin d’améliorer leurs finances et de leur permettre d’atteindre leurs objectifs financiers à court et à long terme », a commenté Nicole Ow.

DIFFÉRENTS OBJECTIFS FINANCIERS

Le CELI est utilisé principalement pour l’épargne retraite (44 %), mais aussi comme compte d’épargne (43 %) et un moyen d’atteindre l’indépendance financière le plus tôt possible (15 %).

Le sondage a aussi révélé que les autres véhicules de placement ne sont pas toujours aussi bien connus que l’on pense. Seulement 64 % des Canadiens connaissent la différence entre un REER et un CELI, soit un recul de 4 % par rapport à 2020 et de 10 % par rapport à 2015. Ils sont 49 % à connaître le régime enregistré d’épargne-études (REEE) et un maigre 16 % à savoir qu’il existe un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI).