CELI = REER?

Par La rédaction | 21 février 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Un caillou de rivière blanc parmi une pile de cailloux de rivière noirs.
Photo : Ozgur Coskun / 123RF

Près du tiers des Canadiens ne voient pas la différence entre un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et un régime enregistré d’épargne-retraite (REER).

Les trois quarts (76 %) des Canadiens disent bien connaître le REER, et autant se présentent comme connaissant bien le CELI.

PRÉFÉRENCE POUR LE CELI

Mais quand il s’agit de saisir la différence entre ces deux outils de placement, les choses se compliquent. Près d’un tiers (32 %) des Canadiens indiquent ne pas savoir ce qui distingue le CELI du REER, indique un sondage réalisé par BMO.

Cela n’empêche pas les Canadiens de se prononcer en faveur du CELI. Plus de la moitié d’entre eux choisissent ainsi d’investir dans un CELI plutôt que dans un REER.

Cette préférence est encore plus marquée chez les 55 ans et plus. Ainsi, 69 % d’entre eux choisiraient d’investir dans le CELI plutôt que dans le REER.

« C’est un indicateur positif de voir les Canadiens se ruer vers le CELI, cet instrument d’épargne offrant une bonne marge de manœuvre », déclare Mathieu Lépine, chef – Placements à terme, à BMO dans un communiqué. « Tirer parti simultanément des deux comptes peut offrir une valeur encore plus grande à long terme. Alors que les épargnants de la génération du millénaire commencent à gagner plus et à penser à la retraite, le REER complétera bien le CELI. »

Les baby-boomers sont tout de même 67 % à détenir un REER, tandis que les membres de la génération Y sont les moins susceptibles d’en posséder un, puisque 56 % d’entre eux n’en ont pas.

Le sondage de BMO a été effectué par Pollara Strategic Insights, entre le 30 novembre et le 5 décembre 2018, auprès d’un échantillon en ligne de 1 518 adultes canadiens. Les données ont été pondérées en fonction de l’âge, du sexe et de la région, d’après les plus récentes données de recensement. La marge d’erreur d’un échantillonnage probabiliste de 1 518 répondants est de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.

La rédaction