Changements en vue du côté des indices

Par La rédaction | 9 octobre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Au cours des dix dernières années, les indices de titres à revenus fixes au Canada ont détenu plus de titres dont les émissions individuelles étaient élevées, alors que la proportion de titres dont les émissions individuelles sont plus limitées est demeurée stable, selon une récente étude de FTSE Russel.

L’étude de FTSE Russel portait notamment sur les indices FTSE Canada Universe, Maple et High Yield, ainsi que sur les indices d’obligations gouvernementales et de sociétés.

FTSE Russel note que la composition de l’indice FTSE Canada Universe (gouvernemental) comprenait en 2017 plus de 250 obligations représentant une dette de 500 millions de dollars et plus contre moins de 150 M$ en 2006. À l’inverse, en 2017, il ne comprenait presque plus d’obligations dont la dette représente 50 M$ ou moins, contre environ 40 M$ en 2006.

MÊME TENDANCE DANS LES OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS

La hausse est encore plus marquée du côté des obligations de sociétés du même indice. En 2017, il comptait plus de 200 obligations dont la dette restante représentait entre 200 et 300 M$, près de 250 dont la dette représentait entre 300 et 500 M$, plus de 250 dont la dette représentait 500 M$ et plus. En 2006, on dénombrait entre 100 et 150 de chacun de ces titres.

S’ADAPTER AU CHANGEMENT

À la suite des résultats d’un sondage mené auprès d’acteurs du marché financier (propriétaires d’actif, gestionnaires d’actif, émetteurs et distributeurs), FTSE Russel augmentera le niveau le plus bas des montants dus dans les obligations gouvernementales incluses dans son indice FTSE Canada Universe Bond à 100 M$, plutôt que 50 M$, et ce, à partir du 1er janvier 2019.

RESTER REPRÉSENTATIF

La taille minimale des composants d’un indice constitue un élément important lorsque vient le temps de comparer des investissements dans un grand marché.

Par exemple, dans les indices d’actions, la capitalisation boursière d’un émetteur (grande, petite ou micro) détermine son admissibilité à certains indices. Pour les indices à revenus fixes, c’est plutôt le montant qui reste à payer (la dette) sur une obligation qui représente une caractéristique d’admissibilité importante.

Il est donc essentiel pour ceux qui composent les indices de faire évoluer ces seuils d’admissibilité afin de s’assurer que leurs indices reflètent bel et bien les marchés qu’ils sont censés représenter.

La rédaction