Évitez les offres de BE Factor

Par La rédaction | 15 Décembre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Panneau de circulation avec l'icône attention.
Photo : trendobjects / 123RF

La société BE Factor, aussi connue sous le nom de BE ou son ancienne appellation Melius, est pointée du doigt par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Et pour cause : BE Factor n’est nullement inscrite auprès de l’AMF, et ses représentants ne peuvent donc exercer comme courtier ou conseiller en valeurs ou en dérivés au Québec.

C’est par l’entremise du Web et des réseaux sociaux que l’entreprise et les individus qui y sont associés offrent leurs produits et services. Ils y font « miroiter les attraits d’une richesse acquise facilement, sans avoir à détenir des connaissances dans le domaine des devises et des cryptomonnaies », prévient l’AMF.

Parmi les produits et services offerts par BE Factor, dont le siège social se situe à Dubaï, se trouvent de la formation pour négocier sur le marché des devises et des cryptomonnaies ainsi que la « réception de signaux de trading, qui permettraient aux investisseurs d’être informés des transactions faites par des experts allégués afin de les copier instantanément dans leur propre compte. »

Le gendarme de la Bourse entreprend présentement des mesures pour que cesse toute forme de sollicitation de BE Factor, laquelle n’est pas non plus enregistrée auprès de Corporations Canada ni immatriculée auprès du Registraire des entreprises du Québec.

L’Autorité invite toute personne ayant des informations à propos de BE Factor, BE ou Melius, à communiquer avec son centre d’information, et rappelle « qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé » et que « les marchés des devises et des cryptomonnaies sont complexes et volatils ».

Comme on pouvait le lire dans l’article Les cryptomonnaies confrontées à la réalité publié chez Conseiller en octobre dernier, « Il reste difficile de prédire comment les monnaies numériques feront face à la deuxième vague de la pandémie. Mais surtout, ces monnaies virtuelles devront de plus en plus faire avec un autre aspect de la réalité des actifs financiers : celui d’encadrement resserré de la part des régulateurs. »

La rédaction