Les actions demeurent une bonne affaire

Par La rédaction | 19 septembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : niroworld / 123RF

Même si les performances des emprunts d’État américains continueront à s’améliorer au cours des prochains mois en raison du dynamisme de la croissance et de la montée de l’inflation, cela ne devrait pas nuire aux actions, rapporte Reuters.

Reprenant les conclusions d’une note rédigée la semaine dernière par des analystes de JPMorgan, l’agence de presse indique que « les rendements devraient monter dans le contexte de la poursuite d’une croissance solide aux États-Unis et de la possible stabilisation de l’activité sur les marchés émergents et dans la zone euro en fin d’année ».

Dans ce document, les experts de l’institution financière américaine estiment en outre que les bilans des principales banques centrales dans le monde ont atteint un sommet au mois de mai, ce qui devrait générer des rendements obligataires plus élevés que ce qui avait été constaté du temps où les politiques d’assouplissement quantitatif étaient en vigueur.

« LES ACTIONS SURCLASSERONT LES OBLIGATIONS »

« La crainte de beaucoup est que, si les rendements obligataires repartent à la hausse, les actions devront être réévaluées et enregistreront donc des performances décevantes. Nous ne sommes pas d’accord avec ce point de vue », écrivent les analystes de JPMorgan. Pour étayer leur thèse, ils mettent notamment en avant les niveaux valorisation actuels.

« Le P/E [price-earning ratio, ou ratio cours/bénéfice] du MSCI World est exactement conforme à sa moyenne sur 30 ans, alors que les rendements obligataires mondiaux sont encore inférieurs de près de 250 points de base à leurs moyennes de long terme », soulignent-ils. Et ils ajoutent que « la robustesse continue des bénéfices et l’accélération de la croissance des chiffres d’affaires devraient compenser une certaine compression des P/E ».

Leur conclusion? « Les performances des actions devraient nettement surpasser celles des obligations d’ici la fin de l’année », les secteurs des mines, des semi-conducteurs, de l’automobile et des biens d’équipement étant particulièrement intéressants.

La rédaction