Parler des cryptomonnaies avec les clients

Par La rédaction | 2 juin 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Femme étudiant les cours d'un marché.
Photo : GaudiLab / iStock

Les conseillers risquent de plus en plus de se retrouver en face de clients qui en savent davantage qu’eux sur les cryptomonnaies.

Qu’on le veuille ou non, le sujet des cryptomonnaies intéresse de plus en plus de clients. Certains savent peu de choses, d’autres sont si bien informés qu’ils en savent plus que leur conseiller, affirme Financial Planning.

Les conseillers peuvent avoir accès aux cryptomonnaies, dépendamment de leurs connaissances et de leur accès à des fonds en monnaies virtuelles. Certains se sont documentés, mais d’autres risquent de se trouver démunis face aux demandes d’informations et de conseils de leurs clients… et ceux qui possèdent des cryptomonnaies pourraient s’étonner de constater que leur conseiller n’y connaît rien.

Mais, quelles que soient les connaissances du conseiller, il devrait disposer de certains prérequis. D’abord, le conseiller devrait au moins savoir si son client détient des cryptomonnaies. Il devrait aussi s’intéresser à la réglementation en vigueur, afin d’être en mesure de donner le cadre légal qui s’applique à son client.

Mais justement, c’est souvent la réglementation qui freine le plus l’intérêt des conseillers. Pourtant, les régulateurs diffusent largement leurs directives sur les cryptomonnaies.

Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC) a publié des documents pour clarifier les pratiques à suivre. Au Québec, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie régulièrement des informations au sujet des cryptomonnaies sur son site Internet.

Que les cryptomonnaies deviennent un actif comme un autre, ou pas, le conseiller doit être capable d’apporter un minimum d’informations à son client, pour accomplir son rôle. Sans compter que si les monnaies virtuelles devenaient vraiment un actif courant, les conseillers qui ne s’y seraient pas mis à temps se retrouveraient en retard sur le marché.

La rédaction