Patience et risque, la recette gagnante des family offices

Par La rédaction | 5 août 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Jaturon Ruaysoongnern / 123RF

Les family offices tendent à privilégier la prise de risque tout en se projetant sur le long terme, indique une étude de Goldman Sachs.

Les family offices se fixent des objectifs de rendement élevés, qu’ils visent en misant sur la patience, pointe une étude menée par Goldman Sachs, portant sur 150 family offices de tous les continents.

Ces bureaux de gestion de patrimoine exclusifs à une famille fortunée sont plus exposés aux investissements alternatifs que la moyenne des investisseurs fortunés. Ils ont une allocation moyenne de 45 % en capital-investissement, en immobilier en crédit privé et en fonds spéculatifs, rapporte Think Advisor.

Dans un contexte de faibles taux d’intérêt et d’une inflation plus élevée, les family offices recherchent des rendements plus importants, quitte à assumer davantage de risque. Ils utilisent leur capacité à être agile et à agir rapidement – en se passant d’intermédiaire – pour capter les opportunités, tout en misant sur des investissements à long terme.

Leur exposition aux actions publiques est comparable (31 %) à celle des particuliers très fortunés. Le contexte de faibles taux d’intérêt pousse 72 % des family offices à envisager une augmentation de leur allocation en actions.

Quant aux titres à revenu fixe, ils ne sont pas oubliés, puisque les family offices y consacrent en moyenne 19 % de leur portefeuille. Cela leur permet de préserver des liquidités afin de saisir rapidement des opportunités, et de pouvoir répondre aux appels de capitaux pour les placements privés.

Le recours à des gestionnaires intermédiaires est moins fréquent lorsque les family offices disposent de l’expérience requise en interne, notamment en matière d’immobilier privé.

Le capital-risque demeure privilégié par la plupart des family offices, 90 % d’entre eux déclarant investir dans ce domaine.

La majorité des family offices se tourne modérément à extrêmement vers les principes de l’investissement ESG (environnement, social et gouvernance). Cette tendance devrait s’amplifier avec le développement de la réglementation et l’arrivée d’une nouvelle génération de décideurs, pointe Goldman Sachs.

Les cryptomonnaies n’attirent l’attention que des 15 % des family offices, qui y sont exposés, mais la moitié d’entre eux envisagent de se tourner vers les monnaies virtuelles à l’avenir.

La rédaction