Trop chères, les actions cycliques américaines

Par Ronald McKenzie | 24 mars 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les actions cycliques qui font partie de l’indice américain S&P 500 sont trop chères, croit David Rosenberg. Le chef stratège à la firme Gluskin Sheff & Associates estime que leur cours actuel reflète une reprise économique bien trop optimiste.

Dans une note à ses clients, il fait remarquer que les actions des entreprises de construction d’habitations sont évaluées comme si le prix moyen des maisons neuves se situait entre 800 000 $US et 900 000 $US. Au contraire, dit-il, il s’établit à environ 575 000 $US. Ou encore comme si l’indice de la National Association of Home Builders atteignait 35 points, alors qu’il affiche moitié moins.

Les titres du secteur de la consommation présentent des anomalies similaires. Leur cours actuel serait acceptable si les ventes au détail montraient une progression annuelle de 7,5 %. Or, les dernières données font état d’une avancée de 3,9 %, dit David Rosenberg. Même chose pour les actions des firmes industrielles, qui traduisent un indice ISM de 61 points, alors qu’il est à 56,5 points.

Il met donc en garde ses clients contre la cherté du marché américain. Il se demande où en serait la relance économique chez nos voisins du sud si d’immenses fonds publics n’y avaient pas été consacrés.

Ronald McKenzie