Adoptez une position neutre, voire défensive pour 2019

Par La rédaction | 9 janvier 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Homme se protégeant avec un bouclier.
Photo : lassedesignen / 123RF

Après avoir publié Perspectives des marchés financiers 2019, qui fournit notamment des aperçus pour les actions canadiennes, américaines et internationales ainsi que pour des titres à revenu fixe et différents secteurs, GLC Groupe de gestion d’actifs (GLC) conclut que les investisseurs devraient adopter une position neutre, voire défensive pour l’année 2019.

« Le thème général qui sous-tend nos perspectives est celui de la modération. Dans les cycles de marché, nous sommes d’avis que l’accélération est suivie par la modération, qui cède enfin le pas à un repli. La modération est une étape normale, bien que peu agréable. Fait important : elle signifie que la croissance est à un point culminant, sans toutefois s’accompagner d’un recul de l’économie ou des bénéfices des sociétés. La croissance est simplement plus faible », commente dans le rapport Brent Joyce, chef des stratégies de placement de GLC.

QUE FAIRE AVEC LES TITRES À REVENU FIXE

GLC estime que plus nous avancerons dans le cycle économique, plus les titres à revenu fixe serviront d’outil d’atténuation du risque. Les rendements obligataires affichent désormais une hausse, donc le flux de revenu est meilleur que ces dernières années.

GLC s’attend à ce que les taux de rendement continuent de croître. Cela aura une influence négative sur la composante de revenu, mais devrait tout de même se solder par un total de rendement positif, quoique modeste.

Selon le groupe, le marché obligataire devrait produire un rendement total qui s’élèvera entre 1 % et 2 % en 2019. Il estime que parmi ces titres, les investisseurs devraient s’intéresser particulièrement aux obligations de sociétés de catégorie investissement.

« Ce sont les plus intéressantes puisqu’elles offrent un rendement supplémentaire en même temps qu’un peu de sécurité. Nous nous attendons à ce que les obligations de sociétés de catégorie investissement surclassent les obligations d’État », peut-on lire dans le rapport.

GLC ne délaisse toutefois pas les obligations d’État, car elles offrent le meilleur potentiel de hausse. En revanche, elle conseille de sous-pondérer les obligations de sociétés à rendement élevé, puisqu’elles ont des écarts de taux très étroits et n’offrent pas autant d’avantages que les autres en matière d’atténuation du risque.

DU CÔTÉ DES ACTIONS

La croissance de l’économie mondiale n’en est pas encore au recul, selon GLC. On est certes passé de l’accélération à la modération, mais le groupe estime que les perspectives à court terme pour les actions sont positives. Toutefois, les écarts des rendements prévus entre les actions et les obligations ayant diminué, GLC estime que les investisseurs devraient adopter une position neutre également du côté des actions.

GLC pondère un peu plus les actions canadiennes et américaines que les internationales ou même celles des marchés émergents, en raison du potentiel de croissance des bénéfices.

Par contre, le groupe suggère une sous-pondération des actions des marchés émergents.

« Le profil de risque de cette catégorie d’actif vient refroidir tout enthousiasme à ce stade du cycle de marché », peut-on lire dans le rapport.

La rédaction