Rendement des fonds : profitable mois de mars pour les fonds d’actions

Par Ronald McKenzie | 5 avril 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En mars, les fonds d’actions canadiennes ont enregistré des gains robustes pour un deuxième mois consécutif, indiquent les données préliminaires de Morningstar Canada. Ils doivent une fière chandelle à la bonne tenue sociétés du secteur financier. Les fonds d’actions étrangères n’ont pas été en reste, de sorte que les 24 indices de fonds d’actions, toutes catégories confondues, ont terminé le mois en territoire positif.

Le meilleur rendement revient à l’indice des actions des services financiers, avec + 6,7 %. «Les quatre plus grandes banques canadiennes ont généralement affiché de solides bénéfices d’exploitation qui sont en partie dus aux forts résultats de leurs services au détail et de transactions», a indiqué Nick Dedes, analyste de fonds à Morningstar Canada.

Les services financiers, qui représentent quelque 30 % du S&P/TSX, ont également été le catalyseur principal des rendements des fonds d’actions canadiennes à plus large diversification. Durant la période, l’indice sectoriel la finance S&P/TSX a bondi de 7,3 %. Cette spectaculaire performance s’est reflétée sur l’indice Morningstar des actions canadiennes de revenu, qui s’est classé au troisième rang de tous les indices avec un gain de 4,9 %. Les fonds de cette catégorie affectent presque 37 % de leurs actifs dans ce secteur. Parmi d’autres catégories d’actions canadiennes à diversification sectorielle, on note que l’indice des actions en majorité canadiennes s’est faufilé au cinquième rang (+ 4,2 %) et que celui des actions canadiennes a terminé septième avec + 3,8 %.

Du côté des titres étrangers, le plus fort rendement revient à l’indice des actions de PME mondiales. Il a raflé la deuxième position, tous indices confondus, avec + 5,1 %. Les indices des actions des marchés émergents (+ 4,5 %), des actions de PME américaines (+ 3,8 %) et des actions internationales (+ 3,3 %) ont également connu un bon mois.

Chez les perdants, l’indice Revenu fixe mondial a offert, en mars, la pire performance (- 2,2 %) du groupe. Cette catégorie de fonds a souffert à la fois de conditions de change défavorables et de la menace de hausse des taux d’intérêt. Il faut dire que les rendements très bas des titres de dettes gouvernementaux poussent les investisseurs à bouder ce type d’actifs. Comme les taux d’intérêt n’ont vraiment plus qu’une seule direction à prendre (vers le haut), les «obligations plus sensibles aux taux d’intérêt représentent une option moins attrayante», a fait remarquer Nick Dedes.

Ronald McKenzie