Trop de CPG dans les portefeuilles ?

Par Ronald McKenzie | 17 février 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Les conseillers peuvent tirer parti d’une formidable occasion d’affaires: les milliards de dollars que détiennent les investisseurs canadiens dans produits générateurs de faibles rendements, comme les CPG et les comptes d’épargne à intérêt élevé.

Selon les Investissements Russell Canada, quelque 300 milliards de dollars dorment ainsi dans ces instruments à capital garanti. Environ 25% des portefeuilles des Canadiens de 50ans ou plus seraient composés de ces produits bancaires. C’est un sommet en neuf ans.

«Les investisseurs ont dû composer avec une volatilité boursière importante au cours des deux dernières années. Il est donc normal que bon nombre d’entre eux soient moins tolérants au risque et recherchent davantage la sécurité», indique la firme de gestion.

L’ennui, c’est que le rendement après impôt des CPG et des comptes d’épargne est insuffisant pour répondre à la fois aux objectifs d’un portefeuille de retraite et aux besoins en matière de revenu à la retraite, surtout si l’on tient compte de l’inflation à long terme.

Les conseillers doivent donc convaincre les Canadiens, surtout ceux qui ont 50 ans ou plus, que des fonds équilibrés prudents et des fonds d’obligations àgestion mondiale offrent un potentiel de croissance dans les deux chiffres, comme ce fut le cas l’année dernière. Certes, ces fonds présentent un risque de placement légèrement plus élevé, mais ils sont beaucoup mieux placés pour faire échec au risque de longévité, c’est-à-dire le risque que courent les investisseurs de vivre plus longtemps que leur capital.

Pour les conseillers, le défi consiste à faire comprendre que, en recherchant la sécurité à tout prix, leurs clients ne tirent pas pleinement profit de leurs économies et qu’ils limitent la croissance de leurs portefeuilles de retraite.

Ronald McKenzie