De plus en plus d’aînés en faillite

Par La rédaction | 11 Décembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Homme retraité inquiet en consultant un document.
Photo : Konstantin Pelikh / 123RF

Les faillites touchant les personnes âgées aux États-Unis augmentent, et le système social y est pour quelque chose. Entre 2013 et 2016, une faillite sur huit y concernait des personnes âgées de 65 ans et plus, et 21% avaient de 55 à 64 ans, rapporte Barron’s dans un récent article.

L’article avertit contre les effets néfastes de la faillite, tels que la perte de propriété ou les effets persistants sur le dossier de crédit de l’individu.

Quatre erreurs, si évitées, permettraient d’éviter de tomber dans cette situation.

1. Ne pas considérer toutes les options disponibles

Les aînés qui ont des problèmes de dettes pourraient trouver un arrangement directement avec leurs créanciers. Ils pourraient aussi avoir recours, gratuitement ou à moindre coût, à des conseils professionnels de gestion de la dette à travers des associations à but non lucratif.

Il est important, cependant, d’être au courant des frais imposés par les entreprises de recouvrement, ou par le créancier eux-mêmes, lorsqu’une entente de paiement est engagée.

2. Liquider ses biens trop rapidement

La possibilité de vendre des biens ou de décaisser des comptes d’épargne-retraite peut être très tentante en cas de difficultés. Cependant, plusieurs facteurs sont à considérer. Premièrement, les retraits des régimes de retraite (tels que le REER) entraînent souvent des pénalités, ce qui fait que le montant retiré n’est pas exactement le montant reçu (après déduction d’impôts et frais).

Ensuite, en ce qui concerne la vente d’un bien, il existe des biens protégés en cas de faillite, et qui ne peuvent pas être saisis par les créanciers ou l’entité de régulation. Il serait alors judicieux de se renseigner sur les protections disponibles, avant de vendre hâtivement une propriété pour éviter la faillite.

3. Payer une dette par une dette

Effectuer une avance de fonds sur carte de crédit, ou contracter un prêt à la consommation n’est jamais une bonne solution pour rembourser une dette. Ceci peut même aggraver le problème existant, et éventuellement endommager le dossier de crédit et la capacité à se désendetter.

4. Ne pas avoir recours aux conseils d’un juriste

Consulter un avocat en cas de détresse reste la meilleure solution. Il connaît le fonctionnement du processus de faillite, et pourra, d’une part évaluer la situation pour déterminer la meilleure solution, et d’autre part, guider l’épargnant le long du processus si jamais besoin est de déclarer faillite.

La rédaction