Épargner moins pour avoir plus à la retraite

Par La rédaction | 7 juillet 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Andriy Popov / 123RF

Pour s’assurer d’avoir une retraite confortable, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : l’inflation, les taux d’intérêt, le niveau de vie, etc. Mais le seul facteur sur lequel un épargnant a un contrôle réel est le taux d’épargne, explique Daniel Germain dans une publication récente du Journal de Montréal.

Pour comprendre la mécanique d’une épargne-retraite, l’actuaire et planificateur financier Daniel Laverdière, directeur de Banque Nationale Gestion privée 1859, a détaillé un exemple qui illustre les répercussions de facteurs pris en compte.

Si une personne dont le salaire annuel est de 50 000 $, commence à l’âge de 30 ans à épargner 10 % de son salaire dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), elle pourra, à l’âge de 65 ans, bénéficier d’une retraite totale de 506 000 $ (si le rendement est de 4 % par année). Cette somme est calculée en tenant compte de l’inflation qui a une incidence sur l’épargne mais aussi sur le salaire et le coût de la vie.

Avec un peu plus d’un demi-million de dollars, cette personne pourra compter sur une rente annuelle de 22 000 $, pour une espérance de vie à 95 ans, donc pour que son épargne lui dure 30 ans après sa retraite. Si l’espérance de vie est révisée à 85 ans, cette rente passe à 30 000 $ par année.

Si le rendement est de 6 % plutôt que 4 %, la personne ne devra cotiser que 6,72 % de son salaire brut. Évidemment, maintenir le même taux de cotisation lui permettra d’augmenter significativement sa rente à la retraite. En contrepartie, si le rendement est seulement de 3 %, la cotisation doit être à la hauteur de 12 % du salaire brut.

Il est évident que le taux d’épargne a une grande incidence sur les sommes disponibles pendant la retraite. Cependant, les conseillers doivent prévoir plusieurs scénarios basés sur les besoins et les revenus de leurs clients afin d’optimiser leur processus d’épargne, sans miner leur qualité de vie.

La rédaction