Faibles rendements pour les régimes PD

Par La rédaction | 18 août 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les régimes de retraite canadiens ont enregistré des rendements négatifs dans l’ensemble des catégories d’actifs des marchés publics au cours du dernier trimestre, selon l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.

L’actif des régimes à prestations déterminées (PD) a notamment été miné par l’augmentation des taux obligataires. Il a ainsi diminué de 8,6 % au deuxième trimestre (T2) de 2022, portant le rendement annuel cumulatif à -14,7 %.

« L’incertitude des perspectives économiques mondiales, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine, la flambée de l’inflation, la hausse des taux d’intérêt exigée par les banques centrales du monde entier et une nouvelle souche de la COVID-19, a conduit à ce résultat », rapporte Niki Zaphiratos, première directrice générale, Propriétaires d’actifs, RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.

Cette baisse est la même que celle enregistrée lors du T3 de 2008. À l’époque, cette perte avait battu le record du plus faible rendement trimestriel que RBC ait jamais signalé, depuis son premier suivi du rendement et de la répartition d’actifs de régimes canadiens à prestations déterminées en 1994.

Les actions mondiales ont perdu 12,2 % pour les régimes de retraite canadiens au second trimestre et 18,5 % depuis début 2022. Certains secteurs ont connu des chutes notables, notamment :

  • la consommation discrétionnaire (-21,3 %);
  • les technologies de l’information (-19,2 %);
  • et les services de communication (-16,8 %).

On observe un écart considérable de rendement de presque 10 % entre les titres mondiaux de croissance et de valeur au cours du trimestre.

Les régimes de retraite canadiens ont obtenu un résultat de -9,8 % au cours du trimestre pour la catégorie d’actifs à revenu fixe et une baisse de 19,0 % depuis le début de l’année.

« Bien que le marché boursier canadien ait profité d’une forte proportion de titres du secteur de l’énergie (26,2 % en cumul annuel), il a perdu du terrain au cours du trimestre, car des secteurs tels que la finance et les matières ont été affaiblis en raison des préoccupations relatives à la hausse des taux d’intérêt et au ralentissement de la croissance économique », continue Niki Zaphiratos.