Les surprises de la retraite

Par La rédaction | 16 janvier 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Couple de retraités surpris.
Photo : Deagreez / istockphoto

Le départ et la vie à la retraite réservent des surprises à bon nombre de préretraités québécois.

Moins d’un retraité québécois sur deux a pris sa retraite à la date qu’il avait prévue, révèle un sondage mené pour la banque RBC. En effet, seuls 44 % des retraités âgés de 50 ans ou plus ont pris leur retraite au moment attendu.

Pour certains, non seulement la retraite n’a pas commencé à la date prévue, mais ils l’ont prise soudainement. Ils sont ainsi 16 % à avoir quitté le monde du travail sans préavis. Et si 60 % des préretraités s‘attendent à connaître leur date de départ au moins un an avant, ils ne sont que 44 % à le savoir avec autant d’avance.

DE SURPRISE EN SURPRISE…

Et une fois qu’ils ont quitté la vie active, les retraités québécois ne sont pas au bout de leurs surprises.

Pour 28 % des préretraités, la retraite signifie passer l’hiver au soleil dans le Sud… Mais seuls 15 % des retraités réalisent vraiment ce vœu. La raison peut être financière, mais il semble que les souhaits évoluent quand le passage à la retraite devient effectif.

C’est que l’idée que les préretraités se font de la retraite ne correspond plus forcément à leurs volontés quand ils sont effectivement retraités. Ainsi, 47 % des préretraités s’attendent à passer du temps avec leur famille. En réalité, 60 % des retraités préfèrent avoir des moments en famille.

Une dernière grande surprise attend les futurs retraités. Alors qu’un préretraité québécois sur trois  (37 %) s’attend à travailler à la retraite, ils ne sont que 11 % à le faire.

Pourtant, les préretraités ont plusieurs raisons de croire qu’ils vont travailler à la retraite. Il y a ceux (64 %) qui misent dessus pour rester actif sur le plan psychologique ou sur le plan physique (48 %), pour chasser l’ennui (44 %) ou pour gagner un revenu (43 %). L’évolution des besoins laisse à penser que ces raisons sont moins pertinentes une fois la retraite atteinte.

La rédaction