Le système de retraite canadien mieux classé

Par La rédaction | 22 octobre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123RF

Le système de retraite du Canada grimpe d’une place au classement mondial établi par la firme Mercer.

La firme classe chaque année les systèmes de retraite de 37 pays en fonction de leur couverture, leur durabilité et leur intégrité.

Cette année, Mercer attribue la cote B au système de retraite canadien, dont la note s’améliore, passant de 68 à 69,2. Cette amélioration tient au relèvement de l’évaluation de sa durabilité, tandis que l’évaluation de la couverture est en recul. La cotation de son intégrité est inchangée comparativement à 2018.

UNE PLACE GAGNÉE

Les Pays-Bas et le Danemark dominent le classement cette année, comme l’an passé, en bénéficiant d’une cote A. L’Australie (B+) se place à la troisième position. La Finlande, la Suède, la Norvège, Singapour et la Nouvelle-Zélande précèdent le Canada, tous avec une cote B. Pour le Canada, il s’agit d’un gain d’une place par rapport à l’année passée.

Le Royaume-Uni (C+) se classe à la 14e place, les États-Unis (C+) sont 16e, la France (C+) est 18e et le Japon (D) se positionne vers la fin du classement avec sa 31e place.

L’ensemble de ces pays se heurtera à d’importants défis dans les décennies à venir, parmi lesquels l’allongement de l’espérance de vie, souligne Mercer. Un humain sur cinq sera à la retraite en 2070, estime la firme. Cette proportion se limite à 9 % présentement.

DES VOIES D’AMÉLIORATION

Le Canada pourrait améliorer la performance de son système de retraite en misant sur le désendettement des ménages, et le relèvement de leur niveau d’épargne, ainsi que sur une plus forte présence des travailleurs âgés sur le marché de l’emploi. La couverture pourrait être améliorée en développant une solution attractive pour les travailleurs qui ne bénéficient pas d’un régime d’employeur. La réduction de la proportion de dette publique comparativement au PIB permettrait aussi d’améliorer la cote du Canada, selon Mercer.

Parallèlement, les régimes à prestations déterminées sont progressivement remplacés par les régimes à cotisations déterminées. Cette mutation risque de modifier en profondeur le système de retraite canadien

La rédaction