Les Canadiens espéraient mieux pour leurs finances

Par La rédaction | 29 juillet 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Ion Chiosea / 123RF

Entre le rêve et la réalité, il y a souvent un fossé. La plupart des Canadiens n’ont d’autre choix que de le constater lorsqu’ils se penchent sur l’état de leurs finances.

Un sondage Ipsos commandé par RBC Gestion de patrimoine révèle que 48 % des Canadiens issus d’un ménage ayant un revenu de plus de 100 000 $ n’ont pas réussi a accumuler le patrimoine qu’ils avaient anticipé pour leur retraite.

Malgré tout, les répondants sont confiants de pouvoir vivre une retraite confortable : 73 % d’entre eux croient pouvoir atteindre leurs objectifs financiers avant la retraite, et ce, même s’ils ont très peu de connaissances en matière de gestion de patrimoine, peut-on lire sur Advisor’s Edge.

« Cet optimisme semble aller à l’encontre de leur confiance à l’égard de certains aspects de la gestion de patrimoine », souligne dans un communiqué RBC Gestion de patrimoine.

DIFFICILE DE S’Y RETROUVER

Le sondage révèle que, parmi les répondants qui ne sont pas aussi riches qu’ils l’espéraient, 78 % ne savent pas trop vers quelle source se tourner pour obtenir des informations fiables en matière financière.

La majorité d’entre eux (76 %) soutiennent qu’il est difficile de se tenir au courant de l’évolution des marchés financiers, et 71 % avouent ne pas être en mesure de tirer profit de stratégies de réduction des impôts.

Les deux tiers (66 %) des Canadiens indiquent par ailleurs ne pas avoir bien compris l’utilité d’un plan financier, et 70 % d’entre eux conviennent que s’assurer de ne pas survivre à leur épargne représentera un réel défi.

« Les stratégies fiscales, l’assurance et la planification de la retraite jouent un rôle important dans la constitution d’un patrimoine, mais je ne suis pas surpris de constater que beaucoup de répondants trouvent ces éléments complexes », note Howard Kabot, vice-président, planification financière à RBC Gestion de patrimoine.

Cela dit, ce déficit de littératie a un bon côté pour les conseillers : les trois quarts des répondants au sondage disent reconnaître la valeur et apprécier l’expertise des professionnels de la finance.

La rédaction