Les Y veulent prendre leur retraite plus tôt

Par La rédaction | 19 novembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Jeunes et appareils connectés

Les membres de la génération Y veulent prendre leur retraite à 56 ans, soit huit ans plus tôt que les baby-boomers, qui eux visent 64 ans, selon une enquête réalisée aux États-Unis par Provision Living.

Menée auprès de quelque 2000 Américains, l’étude cherche à déterminer la retraite idéale pour les participants. Ces derniers ont dû indiquer l’âge de retraite idéal selon eux, l’endroit où ils désireraient vivre et la façon dont ils voudraient occuper leur temps une fois à la retraite.

Selon cette étude, les membres de la génération Y veulent cesser de travailler beaucoup plus tôt que les baby-boomers. Cependant, ils restent tout de même réalistes quant à la somme qu’ils veulent épargner pour leurs vieux jours. Ainsi, ils visent environ 687 000 $, même s’ils s’attendent à ne pouvoir mettre de côté que la moitié de cette somme.

Malgré cela, une grande proportion de Y (43 %) dit n’avoir épargné jusqu’à maintenant que 5 000 $ pour leur retraite.

La majorité des sondés ont toutefois déclaré qu’ils travailleraient à temps partiel après leur retraite et 68 % ont déclaré vouloir faire du bénévolat.

DES RÉSULTATS SURPRENANTS

L’étude a demandé aux participants combien de fois par semaine ils pensaient à leur retraite. Plus de la moitié des sondés (52 %) ont dit y penser au moins quatre fois par semaine, et ce, peu importe leur âge.

Autre chiffre étonnant, 37 % des Y pensent qu’ils n’auront pas de sécurité sociale à la retraite, alors que 39 % des sondés estiment qu’ils ne pourront pas s’en passer.

Quant aux petits boulots que les sondés imagineraient faire pour leur retraite, 27 % d’entre eux ont dit qu’ils préféreraient promener des chiens que conduire un Uber (12 %).

Avant leur départ à la retraite, les répondants ont estimé qu’ils devront changer un certain nombre de fois d’emploi. Ainsi, les baby-boomers ont dit qu’ils pensaient changer environ sept fois de travail contre six fois pour les membres de la génération Y.

La rédaction