Quand la volatilité menace la retraite

Par La rédaction | 23 mai 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Tirelire flottant sur une bouée de sauvetage.
Photo : Andriy Popov / 123RF

Après dix ans de croissance boursière, la volatilité règne désormais sur les marchés, au point que les retraités et les futurs retraités peuvent s’inquiéter pour leur épargne-retraite.

On l’a vu à l’automne dernier, et plus récemment il y a quelques jours : les marchés financiers peuvent sembler s’effondrer, pour tout à coup se reprendre quelques jours ou quelques semaines après…

Face à cette volatilité permanente, on peut avoir du mal à dormir quand on s’inquiète pour son épargne-retraite. C’est qu’à l’approche de la retraite, on ne dispose plus du temps nécessaire pour reconstituer une épargne décimée par une chute des marchés boursiers. Cependant, il suffit d’avoir les bons réflexes pour passer de meilleures nuits, rappelle Morningstar. En voici quatre :

1. REGARDER OÙ ON SE TROUVE

Le premier réflexe est de regarder où on se trouve dans son cycle de retraite. Les nouveaux retraités devraient être vigilants et ne pas décaisser trop rapidement pour ne pas aggraver une chute boursière. Mais si la retraite est déjà bien avancée, et qu’on a su rester sage dans ses décaissements, un fort repli boursier ne serait pas aussi catastrophique.

2. VÉRIFIER L’ÉTAT DE SES LIQUIDITÉS

Le deuxième réflexe est de vérifier l’état de ses liquidités. Il est souhaitable de conserver l’équivalent de deux années de revenus en liquidités ou en obligations, c’est-à-dire la portion nécessaire au maintien de son niveau de vie, déduction faite des revenus versés par les pensions gouvernementales et les rentes.

3. REVOIR SA RÉPARTITION D’ACTIF

Il faut aussi revoir sa répartition d’actif à long terme. Les actions sont les plus susceptibles de voir leur valeur chuter en cas d’effondrement des marchés. Les obligations de qualité élevée devraient ainsi représenter huit ans de revenu, suggère Morningstar, afin de se garantir dix années de revenu, en ajoutant les liquidités, soit le temps nécessaire pour que les actions retrouvent leur vigueur. Et comme pour le choix de ces obligations de qualité élevée, la sélection des actions devrait aussi se faire en fonction de leur résistance passée à la volatilité.

4. REVOIR SES DÉPENSES

Le quatrième réflexe est de revoir périodiquement ses dépenses. Le jour où un choc boursier survient, la meilleure des défenses est d’être capable de retirer modérément de son épargne-retraite. Après dix ans de marché haussier, un retraité peut s’être habitué à la croissance : mieux vaut pour lui être prêt à réduire ses dépenses si son épargne est amputée soudainement.

La rédaction