Retraite : aller dans le sud, un risque financier?

Par La rédaction | 8 février 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Chaises sur un quai
Photo : ShaheenK / iStock

La grande majorité des retraités migrateurs canadiens (73 %) craignent que l’environnement économique actuel n’ait des répercussions sur leurs capacités à vivre à l’étranger, révèle un nouveau sondage de la Banque CIBC.

Il est étonnant également de noter que malgré leurs craintes, 21 % de ce groupe de population n’ont pas pris contact avec un professionnel des finances pour parler de leur projet de vivre à l’étranger en hiver et de leurs craintes que cela ne soit pas possible.

« Bon nombre de retraités migrateurs sont à nouveau confrontés à l’incertitude liée aux voyages, constate Carissa Lucreziano, vice-présidente, Conseils en finances et placements à la Banque CIBC. Malgré les taux d’intérêt et le coût de la vie qui ne cessent de grimper, ils ne cherchent souvent pas à obtenir des conseils financiers qui pourraient les aider à surmonter ces préoccupations. »

Il est intéressant de noter que peu de retraités migrateurs (7 %) séjournent dans une propriété à l’étranger dont ils sont eux-mêmes propriétaires, révèle le sondage. Bon nombre optent pour la location à court ou long terme.

Pour pouvoir réaliser leurs rêves de passer l’hiver loin du froid, près du quart des Canadiens (27 %) comptent retarder leur retraite et un même pourcentage envisage tout simplement de réduire leurs dépenses non essentielles.

Le sondage montre que 89 % des retraités migrateurs effectuent au moins un voyage par an. Parmi ceux-ci, 66 % restent à une même destination, que ce soit aux États-Unis (56 %) ou pour visiter des lieux internationaux (54 %).

Parmi les principales destinations des retraités, on peut noter la popularité du sud-est des États-Unis, choisi par 34 % des sondés, puis le Mexique ou l’Amérique du Sud (24 %) qui se classe devant le sud-ouest des États-Unis, les Caraïbes et l’Europe (14 %).

Ce sondage a été réalisé par Maru Public Opinion du 14 au 23 décembre 2022, parmi un échantillon aléatoire de 1 010 adultes canadiens âgés de 50 ans et plus.

La rédaction