Sexe, drogue, rock’n’roll et… retraite?

Par La rédaction | 29 juillet 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Mick Jagger en juin 1965, lors d'une visite en Finlande.
Photo : Olavi Kaskisuo / Lehtikuva – https://d3gg7gh6znnt6d.cloudfront.net/thumbnail/34544193.jpg, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=58188405

Dans l’imaginaire collectif, il n’y a rien de plus farfelu qu’une jeune vedette rock qui prend le temps de planifier sa retraite. Et pourtant, c’est précisément ce que Mick Jagger a fait alors qu’il n’avait même pas 30 ans.

Le célèbre chanteur des Rolling Stones, aujourd’hui âgé de 76 ans, se produit encore devant des foules déchaînées dans le monde entier. Pourtant, au début de sa carrière, il n’envisageait pas de chanter au-delà de 60 ans; il trouvait même l’idée grotesque, peut-on lire dans The Guardian.

« Après tout, je ne vais pas chanter du rock’n’roll quand j’aurai 60 ans », a-t-il confié dans sa mi-vingtaine au comptable du groupe, Laurence Myers. « Ça nous semblait une idée complètement ridicule qu’un jeune homme chante toujours du rock à 60 ans. On a donc commencé à discuter de retraite », raconte ce dernier, maintenant âgé de 82 ans, dans des mémoires qu’il vient de publier.

Dans les années 60, Laurence Myers a été le comptable de nombreux groupes rock avant de lancer sa propre boîte de production de musique. Il a notamment été le premier à signer avec David Bowie, alors que personne d’autre n’était intéressé à l’époque.

« Les Rolling Stones ont été nos clients pendant de nombreuses années. Pendant huit mois, ils avaient leurs bureaux dans mon bureau [de comptabilité]. Ça a été une période très excitante », se rappelle Laurence Myers.

Le comptable a fait la connaissance des Rolling Stones alors que ceux-ci se déplaçaient dans un petit fourgon dans le cadre d’une tournée. « Dans ce temps-là, les chèques, une fois déposés, étaient retournés avec les relevés bancaires. Une fois que nous avions fait les vérifications, ils n’était pas nécessaire de garder les chèques, on les jetait. C’était de toutes petites tournées à ce moment-là, mais les chèques étaient quand même signés par les Rolling Stones », plaisante Laurence Myers, en se demandant combien ces chèques pourraient bien valoir aujourd’hui.

Il raconte que Mick Jagger, qui a étudié à la London School of Economics, démontrait un vif intérêt pour le monde des affaires, ce qui explique peut-être pourquoi il a tenu à préparer ses finances pour la période de sa vie où il n’aurait plus autant de succès. Cette période n’est finalement jamais arrivée. Aujourd’hui, la fortune de Mick Jagger est évaluée à 260 millions de livres sterling (425 M$ CAN).

La rédaction