Travailler au-delà de l’âge de la retraite

Par La rédaction | 15 janvier 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Être retraité, toucher une rente du Régime de rentes du Québec et continuer de travailler a assurément des répercussions.  Martin Dupras, planificateur financier, les explique dans un article publié par Les Affaires.

D’abord, rappelons que la rente de retraite peut être obtenue à partir de l’âge de 60 ans pour une personne qui a cotisé au régime. Le montant de celle-ci est calculé selon l’âge et les revenus de travail sur lesquels le travailleur a cotisé. À partir de 65 ans, la pension de la Sécurité de la vieillesse peut être rajoutée à la rente, et le retraité peut choisir d’ajouter d’autres sources de revenus, en choisissant de continuer à travailler, par exemple.

QUAND LE RETRAITÉ TRAVAILLE…

Dans ce dernier cas, le versement de la rente n’est ni arrêté ni diminué. Seulement, comme pour tout emploi occupé avant l’âge de retraite, les cotisations continueront à être prélevées si le revenu annuel dépasse l’exemption annuelle de 3 500 $. Par conséquent, la rente versée sera ajustée à la hausse, pour y rajouter les nouvelles cotisations. C’est ce qu’on appelle le supplément à la rente de retraite.

Ce réajustement est fait de façon automatique et aucune demande n’est nécessaire. Le supplément total pour une année représente 0,5 % du revenu sur lequel les cotisations ont été prélevées l’année précédente, et la rente continue d’augmenter tant que des cotisations au régime sont effectuées.

Cependant, il ne faut pas oublier que cette rente s’ajoute au revenu imposable et que de l’impôt sera prélevé sur tout montant reçu. Un calcul est alors à faire avec vos clients afin de déterminer la situation fiscalement optimale pour eux.

Sur son site, Retraite Québec propose l’exemple suivant pour illustrer la méthode de calcul :

« Louise est bénéficiaire d’une rente de retraite de 750 $ par mois. Cette année, son revenu de travail est de 22 700 $. Elle cotise donc au Régime de rentes sur des revenus de travail de 19 200 $ (22 700 $ moins l’exemption générale de 3 500 $). Le 1er janvier de l’année suivante, Louise aura droit à un supplément de 8 $ par mois (19 200 $ x 0,5 % = 96 $ par année) grâce aux cotisations qu’elle aura versées. Si elle continue de travailler au cours des années suivantes, de nouveaux suppléments s’ajouteront alors à sa rente pour chaque année de travail. »

La rédaction