La banlieue, un mal nécessaire pour les Y

Par La rédaction | 17 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Banlieue montréalaise.
Photo : Rodrigo Mello Nunes / 123RF

Même si les Y préfèrent habiter en ville, ils se rendent à l’évidence qu’ils devront peut-être déménager en banlieue pour acquérir une propriété.

Selon un sondage de la Banque TD mené au Québec, 31 % des membres de la génération Y préfèrent vivre en ville, mais près des deux tiers (57 %) d’entre eux envisageraient de la quitter pour s’installer en banlieue afin d’acheter une maison qui répond à leurs objectifs futurs.

« Les millénariaux ne se limitent plus aux propriétés en ville, surtout lorsqu’ils envisagent leurs besoins, comme avoir plus d’espace pour élever une famille », affirme Roy Nakhal, directeur des ventes, Montréal et Laval et spécialiste hypothécaire mobile à TD Canada Trust.

Les trois grands facteurs qui influencent les décisions des Y quant à l’achat d’une maison sont l’abordabilité (72 %), la taille de la propriété (62 %) et la proximité avec le lieu de travail (58 %). Plus précisément, les membres de la génération Y affirment que le coût (67 %), l’espace extérieur plus grand (69 %) et le quartier moins bruyant (65 %) sont les principales raisons les motivant à quitter la ville pour la banlieue.

DES SACRIFICES NÉCESSAIRES

Plus de huit Y québécois sur dix (84 %) rêvent de devenir propriétaire, et ils sont prêts à faire des sacrifices au quotidien pour y arriver. La moitié d’entre eux indiquent manger moins souvent au restaurant, 47 % disent magasiner moins et 40 % s’efforcent de réduire leurs dépenses allouées au divertissement.

« Même si les propriétés actuellement sur le marché coûtent beaucoup plus cher qu’avant, le désir d’acheter la maison parfaite ne s’est pas estompé, surtout pour les millénariaux », observe Roy Nakhal.

Cependant, les répondants du sondage refusent de consacrer plus de temps à se rendre au travail. En fait, seulement 22 % des Y se disent prêts à prolonger leur trajet entre le bureau et la maison pour avoir la maison de leurs rêves en banlieue.

Un autre sondage publié cet hiver par la Fédération des chambres immobilières du Québec révélait que près de la moitié des ménages québécois constitués de Y avaient l’intention d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années.

Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Environics Research Group auprès de 761 Canadiens âgés de 25 à 34 ans.

La rédaction